Publié dans Société

Nouvelles variantes de la Covid-19 à Madagascar - Le ministre de la Santé se mure dans le silence

Publié le jeudi, 04 février 2021

«  Nous en discuterons le moment venu ». Tel a été le résumé des propos du ministre de la Santé publique, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis en réponse aux questions des journalistes concernant la présence ou non de nouvelles variantes de la Covid-19 hier à Ambohidahy, dans la cadre de la remise de matériels et équipements Covid-19 par l’OMS et le PNUD. Depuis que de nouvelles souches plus contagieuses ont été découvertes en Royaume-Uni et aussi en Afrique du Sud, aucune réaction n’a été obtenue de la part des autorités sanitaires malagasy.

Cependant, la frontière aérienne malagasy reste plus ou moins accessible aux vols internationaux. Des arrivées et sorties sont régulièrement enregistrées à l’aéroport international d’Ivato et spécialement à Nosy Be. Or, d’après les informations émises par les autorités hiérarchiques, les mesures de sécurité sanitaire prises à l’endroit des voyageurs se reposent notamment sur le test PCR et la prise en charge en cas de contamination sans oublier l’auto-confinement.

Rappelons qu’avant-hier, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a avancé qu’il est en plein travail sur le séquençage c’est-à-dire l’obtention des informations précises sur l’origine du virus SARS-CoV-2. Ce laboratoire ne dispose pas ainsi de résultats s’y rapportant. Dans le cas contraire, le ministère de la Santé publique sera la seule entité en mesure de communiquer les conclusions. .

 Faut-il aussi rappeler que la dernière intervention à ce sujet remonte au début de cette année durant laquelle, le directeur de la Veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et riposte auprès du ministère de la Santé publique, Docteur Vololoniaina Manuela Christophère a nié la présence de nouvelles variantes du Coronavirus. Pourtant, les citoyens savent qu’au cours du premier mois de cette année, la Covid-19 a beaucoup fait de victimes.

K.R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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