Publié dans Société

Grève des paramédicaux - Mauvaise foi manifeste du leader !

Publié le lundi, 08 février 2021

« Deux rencontres ont déjà eu lieu entre le Syndicat des infirmiers et sages-femmes (SISFM) - représenté entre autres par le Paraméd Ralibera - et le ministère de la Santé publique. Par la suite, les paramédicaux ont refusé de poursuivre la discussion. Peu de temps après, la Présidence de la République les a également convoqués pour une négociation mais ce premier responsable n’a pas voulu y participer ».

C’est l’extrait de l’intervention du représentant des doyens des Paramédicaux, diffusée hier sur le réseau social Facebook face à la grève des paramédicaux. A en croire le président dudit syndicat, la semaine dernière, à deux reprises, avec son équipe, il s’est entretenu avec le numéro 1 de la santé Publique, en présence des membres de son département pour résoudre les problèmes des paramédicaux, se portant notamment sur le non-paiement de la prime de réquisition, ainsi que l’absence de recrutement massif. Malheureusement, aucune entente n’a été trouvée. Raison pour laquelle il a mobilisé les syndicalistes dans le cadre d’une manifestation. 

Hier, au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), il a donné rendez-vous à ses collègues mais n’a pas réussi à en mobiliser assez. Effectivement, tous les paramédicaux travaillant au sein de l’HJRA sont restés en service, nous a confirmé hier son directeur,  Professeure Aimée Olivat Rakoto. « Des paramédicaux ont voulu entrer dans l’enceinte de l’établissement sanitaire pour organiser le service minimum qui n’a même pas eu lieu. Avec le contexte sanitaire, nous avons déjà réduit le nombre de visiteurs. Aucun regroupement ne sera ainsi autorisé si cela n’entre pas dans le cadre du fonctionnement de l’établissement sanitaire », a-t-elle précisé. 

Dans la partie Est de la Grande île, les paramédicaux se préparent également à s’exprimer. A partir de ce jour, les 300 paramédicaux de la Région d’Atsinanana prévoient d’organiser une manifestation devant le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Analakininina Toamasina. « Tout au long de cette journée (ndlr : hier), nous nous sommes concentrés sur les stratégies de revendication de la prime de réquisition et du recrutement massif. Demain (ndlr : aujourd’hui) donc, nous allons revendiquer nos droits », a martelé Igo Totoriaka Guillaume, président des paramédicaux de la Région d’Atsinanana, joint au téléphone hier soir. 

 

L.R.

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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