Publié dans Société

Manifestation des charretiers - La CUA maintient sa décision

Publié le lundi, 08 février 2021

L’interdiction d’exercer dans les rues de la Capitale pour les charretiers ainsi que les marchands ambulants de fruits et légumes est opérationnelle à compter d’hier. D’après le directeur du marché de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Rija Randrianarisoa, ces commerçants doivent désormais intégrer le secteur formel.

D’ailleurs, des places sont encore disponibles dans les marchés publics de la Capitale. Comme les commerçants ambulants, ces marchands doivent respecter le Code de la route, stipulant que les trottoirs sont réservés aux les piétons, les rues sont destinées véhicules, et les marchés sont conçus pour eux. Pour les contrevenants, la sanction ira jusqu’à la confiscation des marchandises et les charrettes ainsi que le paiement d’une amende. Ces gens, avec leurs charrettes remplies de marchandises, encombrent les trottoirs et les rues, engendrant ainsi des embouteillages. 

Face à cette mesure, une centaine de charretiers ont effectué une grève à Analakely, Ankadimbahoaka et Anosibe. D’après leurs dires, ils poursuivront la manifestation jusqu’à ce qu’une nouvelle solution soit trouvée. Pourtant, la CUA ne reculera devant rien, quant à l’assainissement de la ville d’Antananarivo et ce, malgré les épreuves auxquelles elle fait face actuellement. Ces commerçants ambulants se trouvent partout dans la Capitale, comme à Ankazomanga, Tsenan’Ambohimanarina, 67 ha, Anosibe,...

En rappel, le 3 février dernier, la Commune urbaine d’Antananarivo a déjà publié une note interdisant la circulation des charrettes dans les rues de la Capitale à compter d’hier. La Brigade mobile a déjà effectué une descente pour sensibiliser les propriétaires sur l’existence de cette nouvelle organisation. Cette pratique est d’ailleurs interdite par le Code municipal d’hygiène (CMH).

Anatra R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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