D’ailleurs, des places sont encore disponibles dans les marchés publics de la Capitale. Comme les commerçants ambulants, ces marchands doivent respecter le Code de la route, stipulant que les trottoirs sont réservés aux les piétons, les rues sont destinées véhicules, et les marchés sont conçus pour eux. Pour les contrevenants, la sanction ira jusqu’à la confiscation des marchandises et les charrettes ainsi que le paiement d’une amende. Ces gens, avec leurs charrettes remplies de marchandises, encombrent les trottoirs et les rues, engendrant ainsi des embouteillages.
Face à cette mesure, une centaine de charretiers ont effectué une grève à Analakely, Ankadimbahoaka et Anosibe. D’après leurs dires, ils poursuivront la manifestation jusqu’à ce qu’une nouvelle solution soit trouvée. Pourtant, la CUA ne reculera devant rien, quant à l’assainissement de la ville d’Antananarivo et ce, malgré les épreuves auxquelles elle fait face actuellement. Ces commerçants ambulants se trouvent partout dans la Capitale, comme à Ankazomanga, Tsenan’Ambohimanarina, 67 ha, Anosibe,...
En rappel, le 3 février dernier, la Commune urbaine d’Antananarivo a déjà publié une note interdisant la circulation des charrettes dans les rues de la Capitale à compter d’hier. La Brigade mobile a déjà effectué une descente pour sensibiliser les propriétaires sur l’existence de cette nouvelle organisation. Cette pratique est d’ailleurs interdite par le Code municipal d’hygiène (CMH).
Anatra R.