Publié dans Société

Manifestation des charretiers - La CUA maintient sa décision

Publié le lundi, 08 février 2021

L’interdiction d’exercer dans les rues de la Capitale pour les charretiers ainsi que les marchands ambulants de fruits et légumes est opérationnelle à compter d’hier. D’après le directeur du marché de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Rija Randrianarisoa, ces commerçants doivent désormais intégrer le secteur formel.

D’ailleurs, des places sont encore disponibles dans les marchés publics de la Capitale. Comme les commerçants ambulants, ces marchands doivent respecter le Code de la route, stipulant que les trottoirs sont réservés aux les piétons, les rues sont destinées véhicules, et les marchés sont conçus pour eux. Pour les contrevenants, la sanction ira jusqu’à la confiscation des marchandises et les charrettes ainsi que le paiement d’une amende. Ces gens, avec leurs charrettes remplies de marchandises, encombrent les trottoirs et les rues, engendrant ainsi des embouteillages. 

Face à cette mesure, une centaine de charretiers ont effectué une grève à Analakely, Ankadimbahoaka et Anosibe. D’après leurs dires, ils poursuivront la manifestation jusqu’à ce qu’une nouvelle solution soit trouvée. Pourtant, la CUA ne reculera devant rien, quant à l’assainissement de la ville d’Antananarivo et ce, malgré les épreuves auxquelles elle fait face actuellement. Ces commerçants ambulants se trouvent partout dans la Capitale, comme à Ankazomanga, Tsenan’Ambohimanarina, 67 ha, Anosibe,...

En rappel, le 3 février dernier, la Commune urbaine d’Antananarivo a déjà publié une note interdisant la circulation des charrettes dans les rues de la Capitale à compter d’hier. La Brigade mobile a déjà effectué une descente pour sensibiliser les propriétaires sur l’existence de cette nouvelle organisation. Cette pratique est d’ailleurs interdite par le Code municipal d’hygiène (CMH).

Anatra R.

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff