Publié dans Société

Riz local - Légère baisse des prix sur certains marchés

Publié le lundi, 08 février 2021

La vente du « Vary Tsinjo » à 1 500 ariary le kilo sur le marché a porté ses fruits. Les consommateurs se ruent vers le produit le moins cher.

Une légère baisse du riz local a donc été constatée hier dans les quartiers d’Ambohimanarina, Talatamaty et Andravoahangy. Désormais, la fourchette de prix du riz local « vary gasy » se situe entre 2 400 et 2 600 ariary contre 2 800 ariary auparavant. Le « Makalioka » se négocie entre 2 700 et 2 900 ariary contre 3 100 ariary il y a une semaine. « On commence à obtenir des résultats. Les prix tendent petit à petit à la baisse. Même si la différence au niveau des prix est encore moindre, notre action a quand même porté ses fruits. La plupart des détaillants étaient incapables de justifier la hausse de prix. Nous sommes également remontés à leurs grossistes pour vérifier la structure des prix », explique Irina Ramalanjaona, directeur de la communication auprès du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA).

Crainte des contrôles 

Il faut dire que les descentes permanentes du MICA sur le marché terrorisent actuellement les vendeurs. Les commerçants se sont manifestés suite à la consignation de l’épicerie de leur pair. En effet, la majorité des détaillants sont incapables de fournir une facture en bonne et due forme. « Nous sollicitons les commerçants à collaborer avec le ministère afin de préserver les consommateurs et leur pouvoir d’achat. Les mesures prises sont appliquées au niveau des grossistes et détaillants de riz local qui ne respectent pas la loi. Ces actions du MICA ont pour principal objectif de retracer le circuit de distribution afin de rétablir le prix du riz à sa juste valeur », explique le directeur de cabinet du MICA, David Ralambofiringa. 

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff