Publié dans Société

Sécurisation de l’ensemble du pays - Le CEMA prône une « Armée de proximité »

Publié le mardi, 09 février 2021

Actuellement, c’est désormais le chef d’Etat-major de l’Armée ou CEMA qui prend les commandes, en remplacement de l’ancien chef d’Etat-major général de l’Armée malagasy ou CEMGAM. Cette révision du fond au comble dans le commandement s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la rénovation, sinon la refonte au niveau du ministère de la Défense nationale.

Sitôt le ministère concerné installé, cette refonte a été parallèlement mise sur les rails. Il y eut alors une tournée effectuée par le chef d’Etat-major de l’Armée, histoire de voir de visu le fonctionnement du quotidien des militaires au sein du commandement de la Région de Bongolava. Cette innovation répond à la directive du Chef de l’Etat en matière de sécurisation de l’ensemble du pays, et ce, d’après le fameux slogan d’une « Armée de proximité ».
Lors de ses rencontres avec les commandants d’unités dans cette Région, le CEMA s’est montré ferme pour leur donner les instructions nécessaires dans l’accomplissement de leurs missions et de leurs devoirs envers la Nation. A preuve, certains d’entre eux ont été sanctionnés allant jusqu’à leur radiation, une mesure stricte qui devait accompagner leur mise en détention après un constat d’irrégularité venant de leur part.

Rappelons que trois différentes branches composent l’Armée Malagasy : l’Armée de terre ou 1ère RFI comportant un bataillon parachutiste. Vient ensuite la Marine ou la 2ème RFI, et enfin l’Aviation ou la BAS 213.

A part ces branches, différentes structures ont été mises en place. Citons la Base operation avancée ou BOA employant 80 militaires. Il y a aussi les détachements spéciaux de sécurité, au nombre de 20.  Si neuf d’entre ces derniers avaient été installés en 2020, les onze restants le seront dans le courant de cette année. Et sur les 1 200 nouvelles recrues, 900 intégreront d’office la BOA.

Par ailleurs, le chef d’Etat-major de l’Armée a offert 5 tonnes de riz ainsi que 75 kg de grains pour le commandant d’unité de Bongolava, lors de son passage dans la Région, le 9 février dernier.

F.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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