Publié dans Société

Protection des bois précieux - L’université d’Antananarivo dotée de matériels de haute technologie

Publié le jeudi, 11 février 2021

Renforcer la recherche sur les espèces de bois précieux. Madagascar dispose de quelques espèces de bois de rose, d’ébène et de palissandre. L’identification de ces espèces est primordiale à leur protection, exportation et conservation. Dans ce cadre, l’école supérieure des sciences agronomiques de l’université d’Antananarivo a mis en place un projet intitulé « gestion durable des bois précieux Dalbergia et Diospyros de Madagascar ».

Une finalité du projet serait la mise à la disposition et formation de l’administration forestière, de la douane, des Forces de l’ordre des outils d’identification des bois précieux afin de mettre en place le mécanisme de contrôle. 4 laboratoires dont 3, destinés à l’identification des espèces et un pour sa conservation viennent d’acquérir des matériels et équipements de dernier cri. Financé par l’Union européenne à travers le programme Rindra, ce don est composé des broyeurs, de laboratoire, de gel documentation system, de four à moufle, de réfrigérateur, de PH neutre avec électrode, de microscope CX33,…Ils sont d’une valeur de 290 000 d’euros.

Selon le directeur général de la gouvernance environnementale, Rakotoarisoa Julien Noel, ce projet répond à la demande de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). « A travers ce projet, nous pourrions gérer le commerce de notre bois précieux et identifier les espèces menacées de disparition », soutient-il. C’était ainsi l’occasion de partager les activités réalisées et les avancées scientifiques en termes d’identification et de conservation des ressources des espèces de bois précieux de Madagascar.

Ce programme Rindra de l’Union européenne vise à clarifier la délimitation taxonomique, mettre au point et diffuser des méthodes d’identification fiables et faciles à utiliser. En plus de mettre en place un conservatoire de ressources génétiques et de former les principaux acteurs de la filière bois précieux sur l’identification. La remise de ces dons s’est tenue hier au Xylothèque de l’université d’Antananarivo.

 Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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