Publié dans Société

Paiement des indemnités des paramédicaux - La signature du déblocage du fonds attendue !

Publié le jeudi, 18 février 2021

 Le procès-verbal qui rapporte le contenu de la réunion entre les paramédicaux et des membres de la Présidence de la République va être signé ce jour. Le paiement de l’indemnité de réquisition et celle de l’éloignement spécial ainsi que le recrutement massif sera donc accordé, mettant ainsi fin à la grève du Syndicat des infirmiers et sages-femmes de Madagascar (SISFM).

 

Problème résolu. A en croire les différentes publications du président du SISFM, Paramed Ralibera sur son compte personnel Facebook, il a fallu l’intervention de la Présidence de la République afin de résoudre leurs problèmes. Suite à une rencontre programmée ces deux derniers jours, les revendications du SISFM seraient résolues. Commet il a été toujours précisé, sur les 16 000 employés de la santé mobilisés, il n’y a pas eu plus de 2 000 primés. Cette fois-ci, ils toucheraient leur indemnité de réquisition s’étendant sur les 228 jours durant lesquels ils ont travaillé d’arrache-pied dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Cette compensation est évaluée à environ 30 000 ariary.

Suivant le décret d’application de 2017 portant sur l’Indemnité d’éloignement spécial (IES) fixée, il aurait été également convenu que les paramédicaux vont commencer à percevoir 40 000 ariary tous les mois sur leur salaire à partir du mois de mars. « Nous sommes actuellement en train de vérifier la liste des paramédicaux qui n’ont pas encore joui son IES. Entre-temps, notre département se mobilise pour accélérer les formalités administratives avec le ministère de l’Economie et des Finances », a expliqué la secrétaire générale auprès du ministère de la Sécurité publique, le docteur Rasamoelina Fanjambololoniaina Dominique avant-hier. Outre le paiement des arriérés, le sujet portant sur le recrutement massif des sortants des écoles et des bénévoles aurait été également remis sur la table de discussion.

 K.R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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