Publié dans Société

Réfection des routes à Antananarivo - Les travaux s’accélèrent…

Publié le jeudi, 18 février 2021

10 jours à 2 mois. Telle est la durée des travaux de réhabilitation des routes dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Les travaux sont déjà achevés pour les axes des 67ha et Ambondrona. Les chantiers de route seront bientôt terminés du côté de Behoririka, Ambohijatovo et Namontana. Si les travaux de réfection ont débuté la semaine dernière sur les axes Ankadilalana et Ambohipo, ils vont commencer d’ici quelques jours à Antohomadinika, Andraisoro et Nanisana. « La réhabilitation des routes dans la ville d’Antananarivo s’accélère en ce moment, grâce à la collaboration entre la CUA, la Région d’Analamanga et le ministère des Travaux publics », avance le maire Naina Andriantsitohaina. C’était hier lors d’une descente pour visiter les routes déjà réhabilitées aux 67ha, Ambondrona et Antaninandro.

 

Les citadins se sentent soulagés des travaux entrepris. « La dégradation des routes favorise les embouteillages et les accidents. Leur réhabilitation constitue ainsi une issue pour la fluidité de la circulation et la sécurité routière », constate Mampionona A., un habitant de Tsimbazaza. Pour les travaux entrepris à Ankadilalana, les taxis-be et véhicules venant de Mahamasina empruntant cet axe font un détour du côté de Fort Voyron et Fiadanana avant de rejoindre Tsimbazaza. L’axe Tsimbazaza- Ankadilalana- Mahamasina reste toutefois accessible.

Système de suivi mis en place

Les techniciens de la Municipalité mobilisés. Ils s’activent non seulement pour les travaux de réhabilitation des routes au sein de la ville d’Antananarivo mais aussi dans la détection des axes en dégradation. En fait, la CUA n’attend plus qu’une route soit en état de délabrement avancé avant d’agir. De plus, un système de suivi sera mis en place, notamment pour l’entretien des routes. Les entreprises en charge des chantiers les font sous garantie, pour assurer la qualité et la durabilité des infrastructures construites. « L’eau constitue le premier ennemi des routes. Les riverains ne doivent pas y jeter leurs eaux usées », souligne Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga, présent hier lors de la visite des chantiers. Le gouverneur d’ajouter que l’évacuation des eaux usées est actuellement en cours d’étude. Pour sa part, le maire a avancé que la CUA a financé des travaux de Haute intensité de main d’œuvre pour le curage et l’assainissement des canalisations, afin d’éviter toute obstruction. Dans tous les cas, les riverains et les utilisateurs des routes sont invités à en prendre soin.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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