Publié dans Société

Education environnementale dans le programme scolaire - Vers l’inclusion de la conservation de la biodiversité marine…

Publié le lundi, 01 mars 2021

Diverses matières concernées. La conservation de la biodiversité marine sera prochainement intégrée dans le programme scolaire. Les Sciences de la vie et de la terre, la Géographie, le Français, le Malagasy, l’Education civique, etc., font partie des matières qui aborderont les thématiques y afférentes. « Depuis le partenariat avec le ministère de l’Education nationale (MEN) en 2017, diverses étapes ont déjà franchies pour l’inclusion de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire au niveau national. La formation des concepteurs du programme a déjà été effectuée, tout comme le suivi régulier de son éventuelle réalisation. Plus de 100 établissements pilotes dans les Régions de DIANA, SAVA, Sofia et Boeny le mettent déjà en œuvre », informe Lalarisoa Rakotoarimino, présidente de la Conservation centrée sur la communauté (C3 Madagascar). Cette ONG, travaillant spécifiquement dans le domaine de la conservation marine, est l’initiatrice dudit projet d’éducation environnementale. Jusqu’ici, 22 500 élèves sont directement touchés par le projet.
Multiples activités entreprises
Outre l’intégration de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire, C3 Madagascar mène de multiples activités dans le domaine de l’éducation environnementale. La mise en place du Réseau « TANOMAFI », rassemblant les jeunes leaders, les sociétés civiles et les ONG engagés dans la conservation de l’environnement, en fait partie. A cela s’ajoute le réseau « junior Ecoguard », avec des kits d’outils et une formation des enseignants et élèves du primaire et du secondaire. Un guide d’éducation environnementale a aussi été élaboré, visant à impliquer davantage les jeunes dans la conservation.
Lors du renouvellement du partenariat entre C3 Madagascar et le MEN, le 26 février dernire à Mahamasina, ladite ONG s’engage à contribuer à la promotion de l’éducation à la citoyenneté et au civisme. « La formation des jeunes et des responsables locaux sur la conservation de la biodiversité marine constitue un point fort de C3 Madagascar. Ses activités privilégient notamment les écoliers des zones côtières », s’exprime Marie Michelle Sahondrarilala, ministre de tutelle. Notons que l’importance de la conservation des espèces marines menacées, les mangroves, les récifs, etc., est mise en exergue dans les activités de l’ONG.
Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff