Publié dans Société

Mialy Rajoelina à Mahajanga - Un débarcadère pour l’association des femmes de pêcheurs

Publié le mercredi, 03 mars 2021

La tournée nationale dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme s’enchaîne pour la Première dame. Après Antananarivo, Toamasina, Toliara et Fianarantsoa, Mahajanga a accueilli hier la délégation des femmes conduite par Mialy Rajoelina, en compagnie entre autres de Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture. Cette fois-ci, les femmes de pêcheurs regroupées dans l’association « Mivoatra » FMMA - ayant son siège dans le Fokontany d’Antsahabingo Mahajanga - ont été à l’honneur.

Un débarcadère, équipé de divers matériels dont des congélateurs, fumoirs et panneaux solaires, a été mis en place au profit de l’association. Celle-ci regroupe 58 femmes œuvrant dans le secteur de la pêche. « Je sais que votre travail est difficile, mais vous disposez d’assez de force et de courage pour le faire. Je vous en félicite… Les femmes travaillant dans le secteur de la pêche sont nombreuses dans la Région de Boeny. Les femmes d’Antsahabingo en font partie », s’adresse la Première dame aux membres de la FMMA. Outre le local ainsi que les matériels pour la conservation et la transformation des poissons, une formation sur la gestion et le management sera également dispensée pour ces femmes. « Je serai ravie si ma visite dans cette localité apporte un changement positif dans votre vie, dont le développement de vos activités génératrices de revenus et l’épanouissement dans votre vie familiale », ajoute l’épouse du Chef de l’Etat et non moins présidente fondatrice de l’association Fitia.

Pour une meilleure conservation

Soulagées et ravies. Les femmes membres de l’association FMMA le sont, avec la dotation de l’unité de transformation de poissons et des équipements y afférents. C’est la première infrastructure de ce genre mise en place dans un quartier, au profit des femmes, à en croire les bénéficiaires. « Avec ce débarcadère, la conservation des poissons sera bien assurée, tout comme leur vente. Avant, les poissons fraichement pêchées ont dû être écoulés dans l’immédiat sur le marché sinon ils se décomposent facilement », nous confie Eugénie, femme d’un pêcheur et membre de ladite association. Le débarcadère dispose déjà des installations en eau et en électricité. « En pêchant aux larges, nos pêcheurs obtiennent de gros poissons. Les femmes se chargent de l’administration et du marketing. En fait, une partie des produits de la pêche sont achetés par des sociétés. Une grande partie est également écoulée sur le marché local », ajoute Eugénie, une autre épouse d’un pêcheur au sein de la FMMA. Ladite association souhaite se lancer dans l’exportation des produits halieutiques. Elle reste ainsi ouverte à tout soutien et partenariat. En attendant, l’association compte renforcer la transformation des poissons avec les matériels que la Première dame lui a dotés…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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