Publié dans Société

Non-respect des gestes barrières - Le reconfinement est à craindre !

Publié le jeudi, 11 mars 2021


« Si les mesures de sécurité sanitaire sont bien respectées, le reconfinement est à écarter. Dans le cas contraire où les gestes barrières sanitaires sont négligés, nous sommes contraints de replonger à nouveau dans le confinement ». C’est le message du Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, face à la hausse inquiétante des individus infectés par le coronavirus à Madagascar, ces derniers temps. Le virus circule vite dans quelques localités alourdissant ainsi le bilan, a indiqué ce responsable hier à Andraharo. « Antananarivo est classée actuellement zone rouge. La Capitale reste désormais le foyer épidémique du coronavirus à Madagascar. C’est la raison pour laquelle toutes les directions ministérielles se sont mobilisées afin de rompre la chaîne de transmission. Cela a été aussi l’occasion de mener des actions de sensibilisation et de réaliser un tracing contact », a-t-il martelé.
Questionné sur les statistiques autour de la Covid-19 à Madagascar, ce haut responsable n’a pas émis de précision claire. « La Grande île recense actuellement moins d’une centaine de cas positifs contrairement au nombre de 361 cas confirmés par jour recensés des mois auparavant. Et que depuis le début de cette épidémie, le 19 mars 2020, 300 décès ont été signalés sur tout le territoire malagasy », a précisé le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis.
Lors d’un point de presse hier, le numéro un de la santé publique n’a pas manqué de revenir sur l’évolution sanitaire liée à la Covid-19 à Nosy Be. D’après ses dires, une hausse de cas positifs y a été bel et bien enregistrée. Mais heureusement, les chiffres ont déjà connu une baisse notamment avec la mobilisation d’une équipe dépêchée par le ministère et celle déployée par les autorités sanitaires locales. Et qu’effectivement, on a recensé quelques cas positifs après l’arrivée des vols internationaux mais leur prise en charge a été déjà assurée. La surveillance des frontières demeure ainsi primordiale ainsi que la surveillance épidémiologique. Pour les cas des autres Régions récemment en alerte, il a juste mentionné celle de Boeny où les porteurs du virus ne cessent de s’accroitre sans parler des cas de décès quotidiens. A cela s’ajoute la ville d’Ambanja qui est aussi classée une des zones très infectées.
Ce rebond épidémique décrit par les autorités sanitaires inquiète les personnes à l’affût de l’actualité avec l’arrivée de la saison hivernale. Cependant, le ministre a apporté de précisions que ce n’est pas le froid qui va augmenter les cas positifs mais l’attitude adoptée en cette période. Il faut ainsi éviter, par exemple de fermer les fenêtres à longueur de la journée pour se réchauffer entre autres. Les regroupements familiaux devraient aussi cesser.
K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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