Publié dans Société

Santé publique - Mauvais service chez OSTIE, un passé lointain

Publié le jeudi, 11 mars 2021

Si auparavant, l’OSTIE avait la sinistre réputation à cause notamment de la qualité déplorable de ses services, aujourd’hui ce n’est plus le cas dans le domaine de la santé publique. On constate une évolution, sinon un énorme progrès qui profite à ses patients, toutes catégories confondues. De même, les observations et le diagnostic du malade, sans parler des prescriptions de médicament, se déroulent dans le plus grand professionnalisme. Ici,   les services des urgences méritent particulièrement des fleurs tant ils se distinguent par le professionnalisme, donc la rapidité chez leur personnel pour affronter les pires cas. Car on trouve de tout à l’OSTIE, et tout répond à l’attente du patient, notamment dans le domaine du traitement ou autres soins d’urgence. Mais l’un des points les plus importants, c’est surtout aussi l’accueil. Il est plus que satisfaisant grâce à l’électronique où le patient, avec son numéro en main, est guidé. 
 Voici une anecdote dont nous étions personnellement témoin, un fait survenu presque de fraîche date, car datant d’hier. R., ce salarié d’entreprise de presse, a fait une mauvaise chute du côté du commissariat à Antaninandro. Son empressement pour arriver en premier au guichet d’un service de cash-point du quartier, était tel qu’il a trébuché en courant sur une borne en béton d’un parking, avant qu’il ne fût projeté violemment, face contre terre. Touché à la figure, notamment au nez, la victime a fait une hémorragie grave, qui a alarmé les témoins à la scène. L’on ne parle plus des foulures ou autres plaies qui le faisaient souffrir à la fois aux mains, ou au visage.
Heureusement, R. emmène toujours sur lui son carnet OSTIE. Heureusement aussi que ce centre de soins des travailleurs n’est qu’à deux pas de l’endroit où il fut accidenté. Dans un réflexe, il n’a donc pas hésité à s’y rendre immédiatement où il adresse particulièrement sa reconnaissance à l’endroit du personnel qui l’a accueilli. En bref, il salue à la fois la minutie avec laquelle le médecin du service des urgences a affiché pour observer en profondeur dont il avait souffert, la prestance du personnel du service de radiologie, enfin de l’efficacité de celui du service des soins. Pour couronner le tout, le médecin le conseille surtout sur ce qu’il doit faire dans les prochaines heures, précisément en matière de contrôle de l’évolution de son état, et ce, après la prise des médicaments prescrits.
Autre cas de figure, l’excellence du service de permanence. Le cas de D., la quarantaine, cet ouvrier en bâtiment qui s’est fait sérieusement blesser un dimanche après-midi alors qu’il a effectué quelques travaux sur une maison privée, toujours dans le quartier d’Antaninandro. Un moment d’inattention, ou de manque de concentration, et sa main fut prise dans l’engrenage d’une meule. Le sang a giclé et les dégâts n’étaient pas bons à voir. La victime a failli se trancher le membre touché. Du coup, ses collègues, qui n’étaient pas trop enthousiastes pour conduire le blessé à l’hôpital, ont eu la bonne décision de le transporter à l’OSTIE d’Ambohimanarina, qui assure la permanence les jours fériés. Grâce à cette décision de ses camarades, D. était sauvé.


Franck R.



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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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