Publié dans Société

Affaire 73,5 kg d’or du pays - Fortes récompenses pour retrouver les fugitifs

Publié le dimanche, 14 mars 2021

L’affaire qui se rapporte sur le trafic de 73,5 kg d’or, actuellement saisis par la Justice sud-africaine, connaît un rebondissement au pays. Car à la suite d’un récent coup de filet dans la Capitale, et auquel nous reviendrons encore, les sept autres personnes impliquées sont toujours en cavale. Du coup, les autorités du pays promettent de fortes récompenses à tous ceux qui détiennent des informations, afin qu’on puisse retrouver les traces des fugitifs. « Evidemment, la source d’information sera protégée et en même temps demeurée confidentielle », selon un communiqué de la Gendarmerie à ce propos.

 

Parallèlement à cela, revenons dans le récent coup de filet de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie, dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Le 9 mars dernier, le surnommé Tahola, businessman informel en devises officiant à Analakely, était arrêté à cet endroit. A l’issue de son déferrement samedi dernier au niveau du Pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo, le concerné a été immédiatement placé sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora. Hier, le procureur (PAC) a confirmé l’information.

Selon une information de la Gendarmerie,   pour qu’elles puissent mettre leur gibier dans le filet, les Forces de l’ordre ont préféré adopter une stratégie, autre que celle qui consiste à le frapper d’un avis de recherche.

« Les enquêteurs se sont délibérément abstenus de le rechercher, contrairement à d’autres », soutint cette source. Mais quel rapprochement entre l’arrestation de Tahola et les sept autres suspects encore en cavale ? D’après une explication fournie par une source auprès de la Gendarmerie, Tahola est avant tout un complice potentiel. De plus, il aurait ravitaillé une quantité de devises à un certain Ben Hassan Salimo. Or, ce dernier n’est autre que l’un des suspects activement recherchés aujourd’hui du fait de son implication supposée dans ce trafic.

Enfin, ce n’est pas encore pour demain que l’enquête sur cette affaire va se terminer. D’abord, les autorités judiciaires du pays sont dans l’attente, outre la restitution de notre or, de l’extradition des trois Malagasy, actuellement retenus par la Justice sud-africaine. Mais il y a surtout aussi le jugement d’une vingtaine d’autres par le PAC.

Franck R.

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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