Parallèlement à cela, revenons dans le récent coup de filet de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie, dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Le 9 mars dernier, le surnommé Tahola, businessman informel en devises officiant à Analakely, était arrêté à cet endroit. A l’issue de son déferrement samedi dernier au niveau du Pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo, le concerné a été immédiatement placé sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora. Hier, le procureur (PAC) a confirmé l’information.
Selon une information de la Gendarmerie, pour qu’elles puissent mettre leur gibier dans le filet, les Forces de l’ordre ont préféré adopter une stratégie, autre que celle qui consiste à le frapper d’un avis de recherche.
« Les enquêteurs se sont délibérément abstenus de le rechercher, contrairement à d’autres », soutint cette source. Mais quel rapprochement entre l’arrestation de Tahola et les sept autres suspects encore en cavale ? D’après une explication fournie par une source auprès de la Gendarmerie, Tahola est avant tout un complice potentiel. De plus, il aurait ravitaillé une quantité de devises à un certain Ben Hassan Salimo. Or, ce dernier n’est autre que l’un des suspects activement recherchés aujourd’hui du fait de son implication supposée dans ce trafic.
Enfin, ce n’est pas encore pour demain que l’enquête sur cette affaire va se terminer. D’abord, les autorités judiciaires du pays sont dans l’attente, outre la restitution de notre or, de l’extradition des trois Malagasy, actuellement retenus par la Justice sud-africaine. Mais il y a surtout aussi le jugement d’une vingtaine d’autres par le PAC.
Franck R.