Publié dans Société

Tagnamaro édition mars 2021 - La construction de bacs à déchets sélectifs au programme

Publié le dimanche, 21 mars 2021

Une mobilisation pas comme les autres. Pour l’édition de mars 2021, le « Tagnamaro » initié par le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) s’est démarqué par le lancement du programme « Kolo Voary ». Ce dernier consiste à promouvoir et à adopter des petits gestes écologiques au quotidien, à commencer auprès des employés dudit département ministériel.

Samedi dernier, la construction des bacs à ordures pour effectuer le tri sélectif a été au programme, avec la participation des collaborateurs du MCC et ce dans les 22 Régions de l’île. La ministre Lalatiana Andriatongarivo a participé à la journée de mobilisation à Nanisana, où des employés ont été dépêchés pour ce faire. Les bacs à déchets sélectifs ont été construits en 4 couleurs, pour mieux faire le tri. Ils seront installés dans les bâtiments, bureaux et sites culturels sous tutelle du MCC, selon les informations recueillies.

Le respect des mesures sanitaires et gestes barrières a été imposé aux participants de cette 3è édition du Tagnamaro au titre de 2021, non seulement à Nanisana mais dans les autres Régions. Outre le port de masque obligatoire et la distanciation sociale exigée, les personnes mobilisées ont dû fréquemment se laver les mains avec du savon ou avec du gel désinfectant. Ceci face au contexte sanitaire actuel, où la pandémie de Coronavirus continue à frapper fort.

Le « Kolo Voary » en 4 formes

L’éducation par l’exemple, une nouvelle pratique au sein du MCC, constitue la première forme du programme « Kolo Voary ». Cela consiste entre autres à éteindre la lumière en sortant du bureau, à débrancher tous les équipements électriques ou à bien fermer le robinet après chaque utilisation. Ne pas jeter un papier si le « verso » est encore utilisable et opter pour l’utilisation d’email ou de clé USB au lieu d’imprimer font également partie des petits gestes écologiques à adopter. Concernant le tri sélectif des déchets, les bacs pour ce faire sont disponibles en 4 couleurs. Le vert devrait contenir les déchets biodégradables, à l’exemple des miettes d’aliments et de plantes, tandis que le jaune est destiné pour les papiers ou cartons. Le bac bleu renferme les déchets en plastique si les autres ordures comme les boîtes de conserve, en aluminium, en verre ou encore les ampoules et les sachets de biscuits et bonbons devraient être jetés dans le bac rouge. Lors de leur ramassage, les déchets en plastique et en verre seront récupérés par une entité déjà identifiée par le ministère tandis que ceux biodégradables seront transformés en composts.  

Par ailleurs, le programme « Kolo Voary » inclut la plantation culturelle d’arbres autochtones, endémiques ou autres, selon le climat dans le site où ils vont être mis en terre. Les arbres spécifiques ou sacrés dans ces sites seront aussi privilégiés. D’un autre côté, le MCC va intégrer dans ses activités, à l’exemple de la promotion de la lecture ou des jeux de société malagasy, l’éducation civique environnementale, d’après la ministre de tutelle. L’objectif étant de renforcer la culture de préservation de l’environnement dans le quotidien des employés et des citoyens.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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