Publié dans Société

Recrudescence des vols en ville - La complicité des receveurs et des commerçants confirmée

Publié le mardi, 23 mars 2021

Alors que certains doutent encore sur la complicité de certains commerçants et les receveurs de bus avec les malfaiteurs, la Police la confirme. Elle met en garde les citoyens sur le danger que cette autre forme d’insécurité qui inquiète les habitants de la Capitale, laisse présager. A commencer par les transactions au marché. Souvent, la vente échoue au dernier moment, et malgré le marchandage entre commerçant et acheteur.

 

« Le négociant propose son article à prix fort. Finalement, le client désiste non sans qu’il n’ait annoncé ses possibilités, sinon ses limites. Mis au courant du montant en possession du client, le commerçant, à l’insu du premier, va  informer discrètement son complice le bandit pour que ce dernier attaque la victime. Une fois que l’agresseur obtienne de sa cible le butin, il le partage ensuite avec le commerçant indélicat », explique la Police.

Concernant les receveurs de taxis-be, ces derniers sont ouvertement de connivence avec les malfaiteurs, qu’ils laissent monter dans levéhicule. Une fois que ces derniers ont eu ce qu’ils voulaient, donc en dépossédant un passager, qui ne se rend alors compte de rien, les bandits quittent le taxi-be au prochain arrêt, et comme si de rien n’était. Et comme lors de la situation d’avec les commerçants, le bandit partage l’argent volé avec son complice receveur. Cependant, il ne faut pas généraliser. Quelques semaines plus tôt, lors d’un itinéraire d’une ligne très fréquentée aux 67ha sud du côté du parking, un receveur avec lequel nous avons devisé un jour, déclare être en parfaite connaissance de ce phénomène. « Je connais bien ces voleurs, du moins par leurs traits. Mais je ne peux rien faire pour les empêcher à monter dans le véhicule où ils commettent un impair. L’un de nos collègues qui s’est hasardé à donner l’alerte, s’est fait taillader le visage avec une lame de rasoir au moment où l’agresseur qu’il a voulu dénoncer allait quitter le taxi-be », explique notre interlocuteur.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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