Publié dans Société

Propagation du coronavirus - Les marchés hebdomadaires de nouveau suspendus

Publié le jeudi, 15 avril 2021


Limiter au maximum la circulation des gens dans les endroits publics. Après la fermeture de plusieurs Régions, le Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier a avancé la suspension des marchés hebdomadaires. Pour la ville d’Antananarivo, il s’agit entre autres du marché de Mahamasina à chaque jeudi, celui d’Andravoahangy ayant lieu tous les mercredis ainsi que le marché d’Isotry et celui d’Ambodin’Isotry tous les samedis. Concernant ces marchés publics, il s’avère que leur cas est délicat dans la mesure où les barrières sanitaires ne sont pas vraiment respectées dans ces lieux où habituellement, beaucoup de gens circulent.
En effet, malgré la sensibilisation maintes fois réalisée et la mise en place des dispositifs de lavage des mains dans ces endroits, aucune évolution n’a été constatée. Il y a toujours ceux qui enfreignent les règles. Nombreux commerçants et clients ne portent pas de masque et n’utilisent pas non plus du gel hydroalcoolique. Un grand rassemblement est toujours observé au sein de ces marchés malgré la fermeture de la Région d’Analamanga et la crise financière à laquelle les ménages font face actuellement. En conséquence, il est impossible d’y faire respecter les barrières sanitaires, surtout la distanciation physique d’un mètre. Or, le regroupement de plus de 100 personnes reste encore interdit dans la Capitale, soutient un responsable au sein de la CUA, Rija Randrianarisoa.
Par ailleurs, les marchés communaux ou ceux au niveau des Fokontany sont encore ouverts. Néanmoins, le nombre de personnes circulant dans ces lieux devrait être limité autant que possible. Après le confinement règlementé, les commerçants ont commencé à reprendre peu à peu leurs activités, mais la négligence de certains d’entre eux a failli mettre en danger des millions de citoyens. A part un grand nettoyage effectué régulièrement au niveau des différents marchés, une désinfection y est également réalisée à compter d’hier. Les marchés de Somanatombo, d’Anosy et de Besarety sont également concernés par ces opérations.
Anatra R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff