Publié dans Société

Suspension des cours à l'université - La nouvelle méthode « hybride » comme option

Publié le lundi, 26 avril 2021

La reprise de l'année universitaire 2019-2020 est prévue pour le mois prochain. Pourtant, avec la situation sanitaire actuelle, les choses ont pris une autre tournure. Malgré le fait que cette année universitaire soit courte, l'enseignement est encore suspendu. Et c'est une grande perte pour les étudiants, notamment ceux dans les universités publiques.

 

Autant que les chercheurs, les enseignants sont aussi conscients des enjeux de cette pandémie sur l'avenir des jeunes. Bien que leur niveau ne cesse de se dégrader, la fin de cette saison épidémique ainsi que son évolution restent encore des mystères. Pour faire face à cette situation, une réunion des présidents des universités de Madagascar, des instituts supérieurs de technologie et des écoles supérieures rattachés au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est tenue la semaine dernière. Les méthodes appliquées durant cette période d'urgence sanitaire étaient au centre de la discussion, plus précisément l'utilisation de la nouvelle méthode dénommée « hybride ». Celle-ci consiste à combiner les enseignements en présentiel et le télé-enseignement. La mise en place de cette nouvelle méthode s'expose toutefois à bon nombre d'obstacles, tant au niveau des moyens financiers qu'en termes d'infrastructures. Ainsi, le problème d'accès à la nouvelle technologie et le manque d'infrastructures demeurent les principaux problèmes.

Pour les universités et institutions privées, elles ont déjà intégré les cours en ligne dans leur programme de formation depuis l'année dernière. Pour y parvenir, certains établissements ont mis en place une plateforme de rencontre entre les étudiants et les professeurs, où ces derniers puissent discuter davantage et poursuivre les cours. L'objectif est de diminuer le temps perdu durant les séances de rattrapage. Pour l'Institut supérieur des polytechniciens novateurs de Madagascar (INSPNmad), une nouvelle méthode de travail adaptée à cette période de pandémie a été instaurée, outre l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Depuis ce mois d'avril, cet établissement a intégré dans son programme une formation en ligne.

Anatra R.

Fil infos

  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff