Publié dans Société

Traitement de la Covid-19 - Des lits se libèrent au CTC Mahamasina

Publié le mercredi, 28 avril 2021

200 lits. Telle est la capacité d'accueil du Centre de traitement Covid-19 (CTC 19) Mahamasina. Rouvert depuis fin mars dernier, ce Centre de traitement accueille notamment les patients ayant des cas modérés ainsi que quelques-uns de la forme grave. Si ce Centre a été pris d'assaut lors de sa réouverture, ses lits commencent se libérer ces derniers jours, avec la hausse considérable du nombre des patients guéris.

Hier jusqu'à 19h, ce CTC 19 a enregistré 41 consultations, dont 4 transportés par ambulance. « Sur les 37 consultations qui ont passé au triage pour une investigation, 35 ont été des formes légères ou asymptomatiques. Ces patients ont été renvoyés chez eux pour un traitement à domicile, autoconfinement exigé, après avoir reçu les médicaments nécessaires. D'un autre côté, 105 patients sont hospitalisés en salle, dont 29 dans un état grave et sous double concentrateur d'oxygène et un autre dans un état critique, sous triple concentrateur. 8 autres patients sont également hospitalisés en triage, bénéficiant d'une surveillance afin de stabiliser leur état avant de rejoindre les salles », rapporte le Général Lysias Rasamimanana, coordonnateur du CTC 19 Mahamasina.

16 à 20 litres d'oxygène par patient

« Sur 140 patients qui se présentent au Centre, 25 ont des formes graves qui devraient suivre un traitement dans les hôpitaux. Certains d'entre eux y viennent à l'agonie, raison pour laquelle nous les gardons au Centre pour éviter qu'ils meurent en cours de route au cas où nous les orienterions ailleurs. Ainsi, le CTC 19 les prend en charge jusqu'à ce qu'ils aillent mieux et le temps de leur trouver des places dans les hôpitaux appropriés à leurs cas », illustre le coordonnateur du CTC 19 Mahamasina. Selon les informations recueillies, un patient ayant une forme grave de Covid-19 a besoin de 16 à 20 litres d'oxygène. « Si nous disposons de 200 concentrateurs d'oxygène, seuls 100 patients ayant des formes graves peuvent être accueillis puisque chacun d'entre eux a besoin de 2 concentrateurs. Un de ces matériels dispose d'une capacité de 10 litres, d'où la nécessité d'en brancher 2 chez un patient de la forme grave », expose le coordonnateur. Raison pour laquelle ce responsable recommande que les patients présentant des cas graves devraient immédiatement rejoindre les centres hospitaliers, lesquels disposent des équipements nécessaires pour la prise en charge et le traitement des patients en difficulté respiratoire.

Pour information, un patient ayant une saturation d'oxygène de moins de 93 vérifiée via l'oxymètre est classé dans la forme grave. Si la saturation d'oxygène varie entre 85 à 93, le patient est en cas grave bénigne. Un patient à forme grave modérée a une saturation entre 65 à 85. Il se trouve dans une forme grave critique si sa saturation d'oxygène est moins de 65.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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