Publié dans Société

Prise d’otage à Toliara - La victime relâchée, le forcené éliminé par la Police

Publié le jeudi, 29 avril 2021

Quelques minutes de suspense total qui semblaient une éternité. D’abord, des coups de feu, puis le corps d’un inconnu gisant inerte au sol ! En même temps que cela, la Police qui l’a éliminé a pu libérer la jeune femme, saine et sauve, et que le premier a voulu prendre en otage.

En réalité, ces faits survenus récemment à Beatana, District de Toliara et rapportés ici étaient un peu spéciaux car ils ne relèvent pas d’une scène de kidnapping classique. Il s’agissait plutôt d’une prise d’otage ou plutôt d’une séquestration pour une affaire de cœur, donc sans aucune demande de rançon mais dont l’issue a été finalement fatale pour le preneur d’otage.

Tout a démarré par l’alerte donnée à la Police par un chef de famille à propos des agissements de cet inconnu, qui a séquestré sa fille dans sa propre maison. Sitôt informées, les Forces de l’ordre furent sur place. Mais dès qu’elles s’amènent à l’endroit, le forcené a aussitôt pointé son arme sur celles-ci. Puisque la menace de se faire tuer a été sérieuse côté éléments des Forces de sécurité, ces dernières ont dû ouvrir le feu en direction du ravisseur, qui tombait sous leurs balles. Touchée au niveau du crâne, la cible s’effondrait sur place.

Plus tard, l’investigation de la Police sur cette affaire a révélé que la jeune femme n’aurait pas voulu sortir avec cet homme. Pire, ce dernier était allé jusqu’à chercher à tuer la fille. Au demeurant, le forcené en cause n’est pas vraiment étranger des services de Police, qui le recherche depuis longtemps pour affaire de banditisme.

F.R.

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff