Publié dans Société

Prise d’otage à Toliara - La victime relâchée, le forcené éliminé par la Police

Publié le jeudi, 29 avril 2021

Quelques minutes de suspense total qui semblaient une éternité. D’abord, des coups de feu, puis le corps d’un inconnu gisant inerte au sol ! En même temps que cela, la Police qui l’a éliminé a pu libérer la jeune femme, saine et sauve, et que le premier a voulu prendre en otage.

En réalité, ces faits survenus récemment à Beatana, District de Toliara et rapportés ici étaient un peu spéciaux car ils ne relèvent pas d’une scène de kidnapping classique. Il s’agissait plutôt d’une prise d’otage ou plutôt d’une séquestration pour une affaire de cœur, donc sans aucune demande de rançon mais dont l’issue a été finalement fatale pour le preneur d’otage.

Tout a démarré par l’alerte donnée à la Police par un chef de famille à propos des agissements de cet inconnu, qui a séquestré sa fille dans sa propre maison. Sitôt informées, les Forces de l’ordre furent sur place. Mais dès qu’elles s’amènent à l’endroit, le forcené a aussitôt pointé son arme sur celles-ci. Puisque la menace de se faire tuer a été sérieuse côté éléments des Forces de sécurité, ces dernières ont dû ouvrir le feu en direction du ravisseur, qui tombait sous leurs balles. Touchée au niveau du crâne, la cible s’effondrait sur place.

Plus tard, l’investigation de la Police sur cette affaire a révélé que la jeune femme n’aurait pas voulu sortir avec cet homme. Pire, ce dernier était allé jusqu’à chercher à tuer la fille. Au demeurant, le forcené en cause n’est pas vraiment étranger des services de Police, qui le recherche depuis longtemps pour affaire de banditisme.

F.R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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