Publié dans Société

Circulation dans la Capitale - Les embouteillages s’intensifient malgré les restrictions 

Publié le mardi, 18 mai 2021

Les embouteillages reviennent dans la Capitale. Depuis le début de l’état d’urgence sanitaire et le confinement total durant le week-end, les bouchons ne sont constatés que chaque lundi et vendredi. Cependant, depuis le début de cette semaine, ils ne cessent de s’empirer. Les rues menant vers le centre-ville comme Anosibe et Anosy, Tanjombato et Ankadimbahoaka, Alarobia et Analamahitsy, Ambodivona et Andravoahangy sont devenus impraticables, notamment vers 9 heures du matin jusqu’à midi, ainsi que dans la soirée.

 

Selon les observateurs, cette situation est d’une part causée par la destruction des chaussées et de l’autre par l’incivisme des automobilistes et l’augmentation du nombre de véhicules qui circulent dans les rues de la Capitale. Du côté de 67ha et Antohomadinika, par exemple, il faut une demi-heure pour effectuer un trajet de quelques mètres seulement. A cause des trous béants sur les chaussées, les automobilistes sont contraints de diminuer leur allure. Outre les gros nids-de-poule, des véhicules stationnent au beau milieu de la rue tandis que d’autres chauffeurs y effectuent des manœuvres incessants. « Du côté du stationnement des autocars venant de Mahitsy, des "taxis-be" y effectuent des manœuvres à toute heure de la journée, sans se soucier des embouteillages causés par ce comportement malveillant. Sur ce, tous les autres véhicules doivent attendre plusieurs minutes pour pouvoir y passer », avance un père de famille, commerçant de légumes à proximité de ce terminus.

D’après un responsable d’une auto-école, ces bouchons presque interminables sont causés principalement par le non-respect du Code de la route. « Beaucoup d’automobilistes stationnent n’importe où. Ils n’en font qu’à leur tête. Pour alléger les bouchons et régler la circulation dans la Capitale, la Commune urbaine d’Antananarivo

a déjà mis en place plusieurs stratégies comme la recherche d’un nouvel emplacement pour les marchands ambulants et les voitures d’occasion. D’ailleurs, tout un chacun en est responsable. Les mesures prises par les autorités ne sont que des solutions à court terme », soutient-il.

Anatra R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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