Publié dans Société

Conseil régional de l’océan Indien - 260 millions d’ariary et des tonnes de vivres pour le Sud

Publié le mardi, 25 mai 2021

Trois camions transportant des vivres ont quitté Taolagnaro, Toliara et Antananarivo, samedi dernier. Ils vont rejoindre le Sud de Madagascar pour secourir les populations victimes du Kere. L’appel aux dons du Conseil régional de l’océan Indien (CROI) a permis de réunir 500 sacs de riz, 7 000 bouteilles d’eau, 5 tonnes de maïs, 5 tonnes de manioc, 5 tonnes de légumineuses, ainsi que d’autres produits comme des savons, des bonbons et des biscuits. Ainsi, une somme d’environ 260 millions d’ariary a pu être collectée pour financer des actions humanitaires dans le Sud.

 

Les actions initiées par le CROI dans cette partie de l’île ne se limitent pas seulement à la distribution de denrées alimentaires. L’organisation prévoit également, toujours en collaboration avec le ministère de la Santé publique, de distribuer des médicaments d’une valeur de 40 millions d’ariary, de financer des opérations de dépistage de la Covid-19 et d’effectuer des visites médicales gratuites pour les personnes victimes de malnutrition chronique aigue.

Face à la sècheresse qui frappe de plein fouet le Sud de Madagascar, des projets à court, moyen et long termes ont été mis en place par le Gouvernement malagasy et ses partenaires, outre, bien évidemment des aides d’urgence.  Parmi ces projets figurent la construction des barrages à Beraketa, District de Bekily, ainsi qu’un Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CRNM) dans le District d’Amboasary -Atsimo, la mise en place d’un site pilote de culture de manioc à Sampona, District d’Amboasary -Atsimo ainsi que la formation de la population en agriculture dont la culture de manioc, de patate douce, de légumineuses…

 Pour rappel, le CROI, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, et le ministère de la Santé publique ont fait un appel aux dons pour soutenir la population dans le Sud, victime du Kere.

Recueillis par Anatra R.

 

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff