Publié dans Société

Formes graves du coronavirus à Antananarivo - Les lits des hôpitaux se libèrent

Publié le mardi, 25 mai 2021

Un moment d’apaisement. Les personnels de santé connaissent depuis quelques jours un moment de répit. Le nombre de patients présentant le syndrome de détresse respiratoire aiguë, hospitalisés au niveau des grands Centres hospitaliers universitaires (CHU) d’Antananarivo, est en baisse. « Il y a un mois de cela, nous avons enregistré une centaine de patients infectés par la Covid-19 en une seule journée.

La semaine dernière, je dirai qu’il y avait à peu près 80 lits occupés par des cas graves », a expliqué l’un des personnels de santé travaillant à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA).  D’après ses explications, une courbe descendante a été enregistrée en matière d’hospitalisation des personnes testées positives présentant des complications respiratoires. « La majorité de nos patients proviennent des Centres de traitement Covid-19 (CTC). Or, ces derniers temps, les CTC sont également de moins en moins fréquentés », a-t-il poursuivi. A l’hôpital d’Anosiala, le premier établissement sanitaire accueillant les patients atteints du coronavirus à Madagascar, une trentaine de malades y sont dernièrement traités. Depuis quatre jours, une moyenne de deux patients est marquée dans le registre journalier, contre 11 patients par jour il y a deux semaines. Le CHU d’Andohatapenaka dispose aussi de places libres actuellement. « Les cas graves requérant une hospitalisation ont diminué. Nous avons compté 52 occupations de lit quand le virus a considérablement frappé. Ces derniers jours, il reste une trentaine de patients voire moins », a affirmé un médecin.    

Par ailleurs, on sait également que deux Centres de traitement Covid-19 situés à Ivato et Alarobia ont cessé provisoirement leurs activités depuis une semaine environ, et cela en raison de la baisse des nouvelles contaminations dans la Région d’Analamanga. Actuellement, les nouveaux porteurs du virus développant une forme symptomatique modérée sont invités à se présenter au niveau des autres CTC toujours fonctionnels.

K.R.

 

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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