Publié dans Société

CEPE blanc à Antananarivo - Des résultats médiocres à la première session

Publié le jeudi, 03 juin 2021

Organisée par les Zones administratives et pédagogiques (ZAP). La première session du CEPE blanc s’est tenue le 24 mai dernier pour la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville. Une occasion d’évaluer les candidats qui vont passer leur premier examen officiel, le 6 juillet prochain. « Les évaluations de ce premier examen blanc du CEPE se poursuivent actuellement afin d’identifier les lacunes avant de les combler.

Bien que le taux de réussite ne soit pas encore disponible, on peut dire que les résultats sont faibles, voire médiocres, et ce dans toutes les matières », informe Lalaina Ramananantony, chef CISCO de Tanà ville. Cette situation pourrait s’expliquer entre autres par les quelques semaines de suspension des cours présentiels, due à l’état d’urgence sanitaire.

« Les élèves ont l’habitude d’être enseignés en classe, alors qu’ils ont dû apprendre seuls durant les quelques semaines de confinement. Mais depuis la reprise des cours en classe, les enseignants ont reçu les consignes à partir des évaluations entreprises », ajoute le chef CISCO. Après celle des ZAP, une autre session organisée par la CISCO se tiendra le 15 juin prochain. « Après cet examen blanc, nous estimons que les candidats sont mieux préparés à faire face à l’examen officiel », suppose notre source. La CISCO Tanà ville enregistre, notons-le, 30 325 candidats à l’examen du CEPE. Le doyen et le benjamin de la session sont respectivement âgés de 49 et de 7 ans.

Pour les autres CISCO réparties dans toute l’île, l’examen blanc du CEPE s’est tenu depuis le début de cette semaine. C’est le cas pour la CISCO d’Antananarivo Avaradrano, où le premier CEPE blanc organisé par les ZAP locales s’est tenu hier. « Nous sommes actuellement en pleine correction des feuilles de copie, avant de passer aux évaluations dès demain. Une autre session se tiendra le 15 juin prochain afin d’aider les candidats à mieux faire face à l’examen », avance Dera Rakotomalala, chef de ladite Circonscription. Celle-ci note 11 835 candidats en lice pour les épreuves du CEPE.

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff