Publié dans Société

Marchés hebdomadaires - Le pouvoir d’achat des consommateurs affecte la vente

Publié le dimanche, 06 juin 2021


Le pouvoir d’achat des ménages diminue. A priori, le mois de juin est propice aux commerçants pour augmenter leur chiffre d’affaires, notamment avec la récolte de riz et la célébration de la fête de l’indépendance. Or, depuis maintenant deux ans, la baisse des ventes est fracassante. Et c’est le cas pour les marchés hebdomadaires de la Capitale. Pour ceux d’Isotry, Petite Vitesse et Ambodin’Isotry, samedi dernier a été marqué par la diminution du nombre des acheteurs autant que des commerçants par rapport aux années précédentes, selon un responsable du marché. « Il y a deux ans, un surnombre de commerçants a été constaté au marché de Petite vitesse jusqu’à Ambodin’Isotry, et ce dès la fin du mois de mai. Tous les trottoirs, les rues et les ruelles ont été occupés par des marchands. Même les charrettes et les deux-roues ne pouvaient plus passer à cause de l’attroupement », soutient Richard, travaillant au sein d’un marché.
Actuellement, la situation est devenue si différente. Beaucoup de commerçants ont avancé que la crise commence à affecter le pouvoir d’achat des ménages et le volume des ventes. « La moitié du fonds que nous aurions dû utiliser durant cette période de fête a été utilisée afin de combler le vide durant la période de confinement. Sur ce, nous sommes obligés de diminuer nos produits », soupire Rachelle, vendeuse de jouets au grand marché d’Isotry. D’autant plus que les clients n’achètent plus que les produits importants et indispensables, comme la nourriture. Ainsi, la quantité qu’ils achètent diminue également. Pour ce premier samedi de dé-confinement, bon nombre de familles ont profité de la journée pour faire des achats. Néanmoins, du côté de Behoririka, les magasins de jouets et de confection ont été truffés de monde.
Par ailleurs, malgré la sensibilisation en cette période d’état d’urgence sanitaire, les gestes barrières sont presque oubliés au niveau des marchés et même dans les rues. Le port de masque et la distanciation sociale ne sont plus respectés.
Anatra R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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