Publié dans Société

Urbanisme - L’assainissement d’Antananarivo patauge

Publié le dimanche, 06 juin 2021


Appel aux citoyens. Les initiateurs du Programme intégré d’assainissement d’Antananarivo PIAA, ont tenu, vendredi à Besarety, des assises avec l’ensemble des organismes de la Société civile afin de passer à la loupe les moyens de concrétisation du programme. « Nous vous avons fait appel afin d’échanger sur les manières de responsabiliser l’ensemble de la population sur le respect des infrastructures ainsi que des travaux effectués dans le sens de l’assainissement de la Capitale. Il est de notre obligation, à nous tous, d’inciter nos prochains à se rendre compte de l’importance de l’entretien de ces infrastructures d’évacuation installées pour assainir la ville », a clamé Rabe Harimanana directeur général du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics (MAHTP), hier, face aux représentants de la Société civile. En ajoutant que « peu importe les travaux d’assainissement que nous allons réaliser. A l’exemple des curages de canaux d’évacuation, si les citoyens reviennent y déverser leur détritus quotidiens, les efforts auront été vains et Antananarivo sombrera toujours sous les phénomènes d’inondation éphémère à chaque période de pluie ». Pour appuyer leurs propos, les représentants des organismes partenaires du PIAA ont expliqué en détail les tenants et aboutissants du programme lequel intervient surtout dans le drainage des eaux pluviales, l’assainissement des eaux usées et des excreta. La Capitale est actuellement confrontée à un problème récurrent de gestion de déchets et de canalisation d’eaux usées, raison pour laquelle l’assainissement de la ville d’Antananarivo a besoin des parties prenantes pour pouvoir impacter au niveau local. Ce programme financé par l’Agence française de développement et l’Union européenne vise à lutter contre l’inondation surtout que la saison des pluies change chaque année. Des quartiers sont submergés dans l’eau chaque année suite aux problèmes d’évacuation d’eau comme à Ankasina, à Isotry ou à Andranomanalina.  Les réseaux d’assainissement qui sont reliés au canal d’Andriantany. Le programme est cofinancé par la France à travers l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE) pour un coût total de 34 M€ (près de 136
milliards d’ariary). La contribution de l’Etat malagasy est de 18,2% du financement. La première phase du PIAA est en cours de finalisation tandis que la deuxième vient de débuter, il y a quelques jours.
Hary Rakoto

Fil infos

  • Vœux de Nouvel an - Les institutions et les confessions religieuses à Iavoloha
  • Inscription sur la liste électorale - Tojo Ravalomanana bénéficiaire d’une ordonnance
  • Feux de brousse et de forêt - Gérer, c’est prévoir
  • Déclaration des partis et élus pro – Rajoelina - Non à la déstabilisation
  • Flambée des prix du riz - L’Etat s’attaque aux spéculateurs
  • ACTU-BREVES
  • Exécutif - Un Conseil des ministres diffusé en direct ce jour
  • Gendarmerie - Témoin d’un grand respect envers le Zoky
  • Actu-brèves
  • Sécheresse à Antananarivo - Les pluies provoquées comme solution ?

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

A bout portant

AutoDiff