Publié dans Société

Décès non- Covid-19 - Le transport des dépouilles en dehors de la Région accordé 

Publié le jeudi, 10 juin 2021

Les corps des personnes non décédées de la Covid-19 sont, dorénavant, autorisés à sortir de la Région. Depuis le 30 mai dernier, où le Président de la République, Andry Rajoelina, a déclaré l’ouverture des Régions, des familles ont espéré pouvoir enterrer leurs proches dans leur caveau familial. Elles ont alors gardé les dépouilles mortelles dans la chambre froide de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), en attendant la décision du Gouvernement.  Et le Conseil des ministres, qui s’est tenu mercredi, a donné son aval. Il autorise l’enterrement en dehors de la Région d’Analamanga.
Par contre, quelques documents sont exigés et devront être présentés à la Police durant les fouilles sur les routes nationales. Il s’agit du certificat de décès et une attestation sur les causes du décès : une épidémie ou non. Ces deux documents sont délivrés par le Bureau municipal d'hygiène (BMH). Pour le transport, la famille devra disposer d’une autorisation de circulation de dépouille mortelle et un permis d'inhumer, qui sont délivrés par le délégué administratif d'arrondissement. Au cas où le défunt serait décédé dans un hôpital, une attestation d'hospitalisation devrait être délivrée par l’établissement.
Le Conseil des ministres prévoit aussi la mise en place d'une base de données sur les personnes décédées de la Covid-19. Cette décision est valable pour toutes les personnes décédées après la déclaration du Président de la République, le 30 mai dernier.
Toute fraude liée au transport de dépouille en dehors de la Région et passible de sanction, selon toujours ce Conseil des ministres.
Pour rappel, la dépouille, s’il est confirmé que l’individu est décédé de la Covid- 19, devra être enterrée le jour même de son décès. Ainsi, le corps ne devra pas être déplacé que lorsque l’endroit pour son inhumation soit préparé. Seulement 10 personnes pourraient assister à l’inhumation.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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