Publié dans Société

Assaut d’un taxi-be - Un assaillant éliminé, un autre capturé vivant

Publié le dimanche, 13 juin 2021

Le sang a giclé à Ankasina, vers 2h du matin samedi dernier ! Sur le bitume, le corps sans vie d’un bandit gisait dans une mare de sang, et l’arme de poing qu’il a utilisée contre la Police, trônait non loin de là. Il avait été éliminé par les hommes du service antigang (SAG) de la Police tandis qu’un deuxième suspect fut capturé vivant. Par ailleurs, les troisième et quatrième larrons ont réussi à échapper au SAG.  

C’était l’issue d’un bref mais violent accrochage entre les Forces de l’ordre qui étaient lancées aux trousses des premiers après que ces derniers ont pris la fuite après avoir intercepté un taxi-be et agressé ses passagers à Andohatapenaka.

La première scène de violence, c’est-à-dire l’interception du taxi-be, s’est donc déroulée sur une portion de la route digue qui passe au niveau d’Andohatapenaka. Là, une véritable embuscade a attendu le véhicule.  Car pour parvenir à leur funeste objectif, les malfaiteurs ont bloqué la chaussée avec trois carrioles chargées de briques rouges. Une fois le véhicule immobilisé, les malfrats étaient donc montés à bord, non sans qu’ils n’aient menacé les usagers, complètement terrorisés. Outre les couteaux, les agresseurs ont également fait usage de revolvers, qui sont parfois des jouets. Livrées totalement à la merci des assaillants, les victimes se sont fait dépouiller de leurs liquidités et de leurs bijoux.

 Heureusement pour celles-ci, des témoins qui ont vu la scène ont le bon réflexe d’informer rapidement la Police, et on connaît la suite. Après qu’ils ont eu le butin, les agresseurs ont pris la fuite en direction d’Ankasina. Mais les éléments du SAG étaient déjà à leurs trousses et ont fini par les accrocher assez rapidement. C’est dans ce quartier que la fusillade a éclaté, et qu’elle était donc finalement lourde de conséquences pour les bandits. Ils n’ont pas fait long feu au cours de ce face-à-face avec les Forces de l’ordre. L’enquête suit son cours.

Franck R.

Fil infos

  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés
  • Série d’inaugurations à Fianarantsoa - Andry Rajoelina au plus près de la population
  • Conseil des ministres décentralisé  - 27 milliards pour la réhabilitation de la RN7
Pub droite 1

Editorial

  • L’autre Sommet !
     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

A bout portant

AutoDiff