Publié dans Société

Insécurité aux 67ha - Un commerçant chinois meurt assassiné de façon barbare

Publié le jeudi, 24 juin 2021


Horrible ! C’est ce qu’on peut qualifier du triste sort réservé à un Chinois de 53 ans, de son vivant un commerçant tenant boutique au 67ha, mercredi matin dernier. Des bandits l’avaient attaqué à son domicile, une agression qui était fatale au malheureux. Les faits sont survenus juste où le quinquagénaire allait justement ouvrir sa boutique, et donc à un moment où le Chinois l’attendait le moins. Plus tard, on l’avait retrouvé les pieds et poings liés à l’intérieur de son propre magasin. De nombreuses traces de coups observées sur son corps ont convaincu plus d’un que les bandits l’avaient tabassé et roué de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Certes, le vendeur chinois d’articles de décoration pour appartement, aurait tenté de se défendre, du moins selon une source. Mais les assaillants ont été nombreux et certainement difficiles à battre. Pour l’heure, aucune idée pour déterminer, ni le nombre exact, encore moins le mobile des agresseurs. Pour le moment, aucun élément n’a encore filtré de l’affaire, du moins côté Brigade criminelle (BC) chargée de l’enquête, mais aussi le Commissariat du 7ème Arrondissement. En attendant, des bribes d’informations glanées auprès de certaines sources,  ont permis de récolter quelques indices. Car, comme par le hasard des circonstances, des riverains auraient affirmé avoir vu trois inconnus sortir précipitamment de la boutique. Puis, plus rien. Et c’est ce qui a alarmé certains voisins de quartier du chinois, lesquels s’inquiétaient en ne le voyant toujours pas se manifester comme à ses habitudes alors que l’heure avançait. Du coup, ils ont dû se rendre à l’endroit où la funèbre découverte les y a attendus. « On signale le vol d’une somme de 30 000 ariary sur la victime, probablement la recette de la veille », confie une source.
On sait très peu ou rarement de choses sur la victime. Une certitude, le malheureux vivait seul dans l’appartement situé au-dessus de sa boutique. Et que ses proches sont tous à l’extérieur. La balle est donc dans le camp de la BC pour déterminer s’il s’agissait d’un banal assaut de bandits, ou au pire un autre mobile tel qu’un éventuel règlement de compte.
Franck R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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