Publié dans Société

RN1- Sortie de route d’un minibus, 4 personnes trouvent la mort

Publié le lundi, 12 juillet 2021


La localité d’Ambohimitarona sise au PK 86+300 dans l’Itasy, qui longe la RN1, a été le théâtre d’un accident de la circulation meurtrier vers 6h du matin hier. Un minibus Volkswagen Crafter, roulant en provenance de Tsiroanomandidy et faisant route sur Arivonimamo, y a fait une sortie de route avant de terminer sa course folle plusieurs mètres en contrebas de la route. Le bilan est assez lourd : quatre passagers du véhicule ont trouvé la mort. Si deux d’entre eux ont été tués sur le coup, deux autres le furent quelques moments après leur évacuation d’urgence à l’hôpital de Miarinarivo. Les victimes ont entre 45 et 52 ans. Par ailleurs, six autres personnes, qui étaient également dans le véhicule, sont grièvement blessées. Le conducteur figure dans cette dernière liste de victimes.
Le chauffeur aurait affirmé avoir été momentanément accablé par la somnolence, un état qui l’a fait perdre le contrôle du véhicule. Au moment où il lui a échappé, le véhicule était lancé à une vitesse assez élevée. De plus, cette situation s’est produite à l’intérieur d’un virage. C’est du moins ce qu’a révélé la Gendarmerie pour tenter de donner une explication à ce drame.
Ce minibus n’assure pas une ligne de taxi-brousse, donc n’appartient à aucune coopérative de transport de la région. Selon la Gendarmerie à Miarinarivo, il a uniquement transporté des membres d’une famille qui rentraient de la cérémonie de consécration de l’évêque de Tsiroanomandidy, dimanche dernier, chauffeur inclus.
Cela semble être en contradiction avec l’information d’une autre source avançant que les victimes de cet accident seraient issues de différents horizons, donc réunies par le hasard des circonstances dans le Crafter. 
Actuellement, la Gendarmerie annonce devoir ouvrir l’enquête sur ce drame, du fait qu’il a provoqué une mort d’hommes. “Puisque l’état du chauffeur ne permet pas encore d’enquêter, celle-ci attendra encore son rétablissement avant qu’elle le fasse”, explique une source auprès de la Gendarmerie à Miarinarivo.
Franck R. 




 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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