Publié dans Société

Interdiction de port de tenue militaire pour les civils - Quid des mesures d’accompagnement !

Publié le mardi, 13 juillet 2021

Les assaillants et les escrocs utilisent la couleur vert armé afin de faciliter leur tâche et dissimuler leurs identités. A plusieurs reprises, les victimes ont témoigné que leurs cambrioleurs sont des Forces de l’ordre, cependant, après enquête, il s’avère que ce ne sont que des tenues de camouflage.

Face à cette situation, la Gendarmerie nationale rappelle que la vente ou le port des tenues similaires à celles des militaires pour les civils, est passible d’un emprisonnement de un mois à cinq ans et d’une amende de 300 000 à 9 000 000 ariary selon la loi n°78-039 datant du 13 juillet 1978. En conséquence, une opération de poursuite sera lancée dans le territoire national.

La faille sur l’application de cette loi se repose sur le manque des mesures d’accompagnement. En effet, les tissus, les habillements ou encore les chaussures de couleurs, utilisés par les militaires se vendent comme des petits pains dans les marchés comme Mahamasina, Ambodin’Isotry, les magasins de mode voire sur les réseaux sociaux. Et ce, sous les yeux des Forces de l’ordre, mais aucune mesure n’est prise. Pour supprimer ces tenues des étalages du marché, il faut tout d’abord bloquer la source, dont l’importation des tissus. « S’il n’y a plus de tissu, il n’y pas de confection. Or, la plupart d’entre les couturiers se ravitaillent chez les magasins d’importation », avance Randrianasolo Lanto, vendeur de tissu à Ambodin’Isotry. « Tout le monde connait cette interdiction, notamment les commerçants, mais comme d’habitude, bon nombre des citoyens attendent toujours des actions concrètes avant de se rendre compte de leur erreur, c’est-à-dire les sanctions », poursuit-il.

Les tenues, chaussures et insignes militaires sont des tendances intemporelles des jeunes. Depuis l’an 2010, elles sont en vogue, avec plusieurs modèles et des couleurs de plus en plus rapprochées à celles des militaires. Avec ou sans mesure d’accompagnement, la prise de conscience de chaque citoyen participe largement à la lutte contre l’insécurité dans le pays. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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