Publié dans Société

Drogue dure saisie à Tsimbazaza - Deux personnes devant le Parquet

Publié le jeudi, 15 juillet 2021

L’usage de drogue dure semble gagner davantage du terrain dans la Capitale, ces dernières semaines. C’est le cas de deux suspects de 20 et de 24 ans. Bientôt, ils devraient être traduits devant le Parquet d’Antananarivo pour répondre de leurs actes à propos de leurs incriminations pour usage et trafic d’héroïne. Revenons aux faits.

 

Le soir du 13 juillet dernier, les fins limiers de la brigade des stupéfiants d’Anosy les ont arrêtés à Tsimbazaza. Leur interpellation a été rendue possible grâce à une information fournie par des indicateurs anonymes parlant des agissements d’un groupe de jeunes s’adonnant à l’injection et au trafic de l’héroïne.

Sitôt informés, les policiers s’étaient déplacés sur place pour y surprendre les deux hommes mis en cause sur le fait. A preuve, la Police leur a trouvé 12g d’héroïne empaquetée. Les concernés ont cherché à se l’injecter.  Les Forces de l’ordre les ont donc embarqués au bureau de la brigade des stup pour les y interroger.

Durant leurs auditions, les suspects ont fini par cracher le morceau : Ils prennent livraison de l’héroïne du côté des 67ha. Et qu’ils la revendent à 20 000 ariary le gramme. Leur sort est donc désormais entre les mains du juge d’instruction.

Ces dernières semaines, on assiste à une vague d’arrestations de dealers et autres petits trafiquants de drogue, un peu partout dans la Capitale. Un constat : les arrestations et autres prises concernent de plus en plus les drogues dures : outre de l’héroïne, le Skunk, un nouveau

venu dans le paysage des “addictés” est de plus en plus évoqué. Et il y a pire : ces drogues se vendent comme des petits pains à tous les coins de rue. Autre fait nouveau : les trafiquants se féminisent davantage aussi. De nombreux observateurs craignent que la recrudescence de ce phénomène soit due à la fermeture de nos frontières, pour cause de pandémie de Covid-19. Faute de débouchés à l’extérieur, du moins pour le moment, les trafiquants auraient donc dû chercher un autre créneau en se bornant à alimenter le circuit, sinon le trafic interne.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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