Publié dans Société

Antananarivo-Renivohitra - Une vingtaine de remblais illicites enregistrés mensuellement

Publié le mercredi, 21 juillet 2021


Une menace pour la population. A chaque saison des pluies, plus d’une centaine de familles voient leurs maisons inondées à cause des remblais et constructions illicites. En effet, la plupart de ces terrains sont des canaux d’évacuation des eaux. C’était le cas d’Anosizato, l’année dernière, le remblai et construction illicites ont fait des victimes et des dégâts matériels du fait que les lieux étaient une zone inondable.
Face à la recrudescence du remblayage illicite dans la Capitale, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ont renforcé la surveillance. A noter que chaque semaine, au moins cinq remblais illicites sont recensés, selon le directeur général de l'APIPA, Rakotonjanahary Ranto, soit 25 par mois. Les quartiers de Tsiadana, Ankatso, Boulevard de l'Europe, By Pass sont les principaux concernés.
 Ce responsable de rappeler que pour effectuer les travaux, les propriétaires devraient disposer de permis de remblai. « D'après les textes mis en vigueur, chaque titulaire doit obtenir une prescription d’urbanisme, l’avis technique de l’APIPA et le permis de remblai délivré par le maire, avant d’effectuer les travaux », soutient-il. Dans le cas contraire, des pénalités comme la remise à l’état et la confiscation ou mises en fourrière des camions transporteurs des remblais, une amende correspondant au double des frais alloués pour l’obtention du permis de remblai se référant à la superficie du terrain remblayé sont attribués aux contrevenants. Ainsi, les maires qui délivrent des permis pour des travaux de remblai ou constructions illicites seront punis suivant l’article 473 du Code pénal.
En rappel, jusqu'au 1er décembre 2021, le remblayage est autorisé au niveau des 43  Communes du Grand Tana. Au cours de l’année dernière, la CUA a enregistré pas moins de 700 interpellations de constructions et de remblais illicites.
 Anatra R.


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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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