Publié dans Société

Covid-19 - Aucun décès supplémentaire en une semaine !

Publié le jeudi, 22 juillet 2021

Du 15 au 21 juillet dernier, le Centre de commandement opérationnel  (CCO) - Covid-19 n'a signalé aucun décès lié au coronavirus. Depuis une semaine, le nombre de peronnes emportées par la maladie est resté à 941. Le dernier décès remonte au 14 juillet dernier. Il a été recensé dans la Région d'Analamanga. Et même avant cette date, le nombre de patients ayant perdu la vie a nettement baissé, ce qui n'était pas le cas il y a deux mois de cela. Ce qui demeure aussi encourageant est la baisse du nombre de malades admis à l'hôpital, de même que celui des cas graves.

 

A la date du 21 juillet, le bilan Covid-19 à Madagascar n'a plus fait état que de trois nouvelles contaminations, notamment dans les Régions d'Analamanga (2) et Atsimo-Andrefana (1). Elles ont été découvertes suite aux tests PCR et GeneXpert effectués sur 201 cas suspects répartis sur l'ensemble du pays. Ces cas positifs déclarés équivalent à un taux de positivité de 1,49 %. Entre-temps, 18 malades ont rempli les critères de guérison. Cependant, les statistiques publiées ont précisé que 33 patients infectés présentent encore une importante complication respiratoire.

Si la situation sanitaire liée au coronavirus dans la Grande île s'améliore progressivement, un tableau noir s'affiche sur l'ensemble du continent africain. Récemment, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé que les décès liés à la Covid-19 sur le continent a connu une progression de 43 % en l'espace d'une semaine. Les chiffres demeurent très inquiétants en Tunisie avec près de 18 000 morts, ou encore en Egypte, en Afrique du Sud, au Rwanda, au Kenya, en RDC. Les cas de l'Ouganda, de la Namibie et de la Zambie qui ont dépassé le cap des 2 000 décès restent aussi particulièrement préoccupants. Les épidémiologistes partagent la même idée portant sur le nouveau variant Delta qui se répand actuellement dans 21 pays d'Afrique. Fort heureusement pour Madagascar, l'Etat a prolongé la fermeture des frontières pour une durée indéterminée. D'autant plus qu'aucune trace dudit variant n'a été détecté pour le moment sur le tout le territoire malagasy, a rassuré récemment le ministère de la Santé publique.

K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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