Publié dans Société

Mialy Rajoelina dans le Sud - Soutien aux femmes des pêcheurs de Maroloha-Tanandava

Publié le jeudi, 22 juillet 2021

Troisième et dernier jour de visite de la Première dame dans la partie Sud de l'île. Hier, la délégation de l'association Fitia et partenaires, conduite par sa présidente Mialy Rajoelina, accompagnée de son fils cadet Ilou Rajoelina, s'est rendue à Maroloha-Tanandava, dans le District d'Amboasary Sud. Une occasion de venir en aide aux femmes des pêcheurs qui œuvrent dans le lac d'Anony, regroupées dans l'association « Vehivavy mavitrika ».

« Nos maris arrivent à pêcher beaucoup de poissons, mais le problème réside dans la conservation de ces produits de pêche », témoigne une femme active. Pour y remédier, l'association Fitia a remis un fumoir et un congélateur solaire pour ladite association féminine, afin qu'elle puisse mieux conserver les poissons, au lieu de les jeter. « Ces équipements vont aider les femmes des pêcheurs à booster leurs revenus ainsi que de veiller sur leurs ménages, tout en contribuant à leur autonomisation », se réjouit l'une des membres de l'association. Celle-ci regroupe 132 femmes membres. Cette action a pu se faire grâce à la collaboration entre l'association Fitia et l'Organisation internationale du travail (OIT), dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Avotse ».

De multiples actions à Marosy

L'Ecole primaire publique (EPP) de Marosy, située dans la Commune rurale d'Ambondro-Ambovombe, constitue le 4ème établissement de ce genre inauguré par la Première dame, ces derniers jours. Selon les informations recueillies sur place, le taux d'abandon scolaire y a grimpé jusqu'à 50 % et même plus au cours de cette année scolaire, avec 300 à 500 élèves absents à cause de la famine et de la migration massive. Le taux de réussite à l'examen du CEPE y a quand même été satisfaisant, d'après les enseignants. Malgré cette situation alarmante, les nouvelles infrastructures contribuent à maintenir les écoliers en classe, tout comme l'existence de la cantine scolaire. « L'éducation constitue une priorité dans les activités menées dans le Sud. La redynamisation de la cantine scolaire fait partie de nos préoccupations pour que les élèves puissent mieux se concentrer et rester assidus en classe », rappelle la présidente de l'association Fitia. L'inauguration de l'EPP de Marosy, hier, a été une occasion pour Mialy Rajoelina et son fils de distribuer du « Koba Aina » pour les élèves. Les habitants ont également reçu un soutien alimentaire ainsi que des lampes solaires, dans le cadre du projet « Hazavana ho anao ».

Par ailleurs, Marosy accueille pendant quelques jours la caravane médicale pour offrir des soins de proximité pour les habitants des zones enclavées du Sud. « Les habitants affaiblis par la famine n'ont plus assez de force pour parcourir des kilomètres afin de se faire consulter dans les centres de santé. Les équipes médicales de la caravane pourront les recevoir et leur donner les médicaments nécessaires », lance la Première dame. Celle-ci espère que les multiples actions menées dans le Sud par l'association Fitia et ses partenaires dont le PAM, l'UNFPA, l'OIT, l'OMS, Marie Stopes Madagascar ou encore le Taf et la Fondation Viseo, pourront alléger les maux de la population et contribuer au développement des Régions…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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