Publié dans Société

Accident à Manakambahiny - Choc effroyable et fatal pour un motocycliste

Publié le dimanche, 25 juillet 2021

Le quartier de Manakambahiny fut le théâtre d’un accident de la circulation assez spectaculaire en début de soirée, samedi dernier. Là, c’est un jeune motocycliste qui a payé le plus lourd tribut à ce drame. Il s’est brutalement fracassé contre un véhicule de marque Toyota, qui a roulé en contresens. Un choc qui a fini par l’emporter quelques moments après son évacuation d’urgence à l’hôpital.Preuve que le choc a été fatal, il suffit de jeter un œil sur ce qu’est devenue la moto, complètement réduite en un tas de ferrailles.

 

C’est du moins ce qu’a avancé une source vers la fin de l’après-midi, hier. Pour l’heure, aucun élément n’a filtré pour tenter de savoir l’identité de la victime. Des sources ont avancé qu’elle résidait dans les parages. D’autres affirment le contraire pour dire que le motocycliste n’habite pas le secteur.

Pour le moment, les circonstances du drame n’ont pas été encore clairement élucidées. Mais il existe une certitude, la collision s’est produite dans un virage, et à l’intérieur duquel le deux-roues était lancé à vive allure. Aucun élément d’information non plus pour tenter de savoir dans quel état était la victime au moment de l’accident, au point qu’il ait perdu ainsi le contrôle de sa moto.

Cependant, des témoins affirment avoir vu trois motos qui s’étaient livrées à un run sauvage avant que le drame ne se produise. Et que l’une de celles-ci était tragiquement entrée en collision avec cette voiture après les étonnantes prises de risque de son pilote pour essayer de surpasser ses rivaux lors de ce run sauvage. Certes, beaucoup d’automobilistes et de motocyclistes sont unanimes sur le fait qu’il s’agit d’une courbe qui est l’une des plus dangereuses de Manakambahiny. Et des usagers en paient souvent en cas d’imprudence de leur part.

Actuellement, l’affaire est entre les mains de la Brigade des accidents de Tsaralalàna où quelques personnes, témoins inclus, et qui avaient été liées à cet accident ont dû être entendues par les enquêteurs.

Tous les week-ends, on assiste à ce genre d’accidents aux très lourdes conséquences dans la Capitale et sa périphérie. L’autre semaine, les coups de bélier qu’un 4x4 fou a donné à la fois contre un autre véhicule et une maison ont occasionné de lourds dégâts à Talatamaty, sans toutefois que l’accident n’ait pour autant tué quiconque.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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