Publié dans Société

Cybercriminalité - Peine majorée pour une détenue d’Antanimora

Publié le jeudi, 12 août 2021

Une femme de 45 ans avait été mise en détention provisoire à Antanimora pour une affaire mêlant à la fois une arnaque mais aussi la cybercriminalité. L’accusation concerne les envois fictifs de Malagasy résidents au Canada pour y trouver un emploi sinon pour des études. La quadragénaire en cause aurait amassé des millions d’ariary après qu’elle eut trompé plusieurs personnes. Or, la concernée devait purger une peine pour une autre affaire sale lorsqu’elle se voit de nouveau entraîner par la plus récente.

 

La concernée a profité de la clémence de la Justice, en pleine campagne de réhabilitation des détenus, leur donnant ainsi la possibilité de rencontrer leurs proches, pour recommencer à commettre ses impairs.

L’accusée a donc profité de ce régime plutôt souple de traitement des prisonniers pour partager sur Facebook, une publication parlant de ces offres d’emploi sinon de ces immigrations au Canada. Le mode opératoire est plutôt simple : la quadragénaire fournit un numéro sur lequel les personnes intéressées mais dupées, doivent faire leurs paiements en vue des formalités nécessaires, qui ne sont donc que fictives. Plus tard, les victimes ayant mordu à l’hameçon de l’arnaqueuse ont porté plainte contre elle auprès du service de cybercriminalité à Anosy.

Après son déferrement, la quadragénaire fut placée en détention provisoire à Antanimora. Ses éventuels complices sont recherchés.

F.R.

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Editorial

  • Qu’on se le dise !
    La France recommande le retrait de la loi relative à la peine de castration. Soit ! La dite loi serait, dit-on, en contradiction avec le principe du respect des droits humains ! Qu’on se le dise, la France serait-elle le pays le mieux indiqué pour dispenser des cours sur le respect des droits de l’homme à l’endroit d’un tiers sinon à l’adresse d’un pays comme le nôtre ? C’est à voir !

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