Publié dans Société

Sapeurs-pompiers d’Antananarivo - Une caserne de proximité à Analamahitsy

Publié le dimanche, 15 août 2021

Réduire le délai d’intervention dans le 5ème Arrondissement d’Antananarivo ainsi que les Communes périphériques. Tel est le principal avantage de la mise en place d’une nouvelle caserne des sapeurs-pompiers à Analamahitsy. Naina Andriantsitohaina, maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), l’a précisé lors de l’inauguration de cette nouvelle infrastructure, le 13 août dernier. Une cérémonie honorée de la présence des autorités ainsi que des représentants des partenaires. 15 agents sapeurs-pompiers assurent le fonctionnement de cette caserne de proximité, 24 heures sur 24. Celle-ci dispose d’une capacité d’accueil de 3 véhicules d’incendie et d’un véhicule de secours. Outre les bureaux, un dortoir, une cantine et une salle d’accueil pour les invités, sans oublier les toilettes, la caserne d’Analamahitsy dispose également d’un coin d’entretien des équipements d’intervention. Selon les informations recueillies,  Lotus Immobilier fait partie des partenaires de la CUA dans la mise en place de cette nouvelle caserne.

Quinze véhicules opérationnels
72 ans d’existence au service des habitants en détresse d’Antananarivo et ses périphéries. Les sapeurs-pompiers se chargent non seulement de maîtriser les incendies mais aussi de secourir d’urgence les personnes en détresse ou encore d’éviter les dangers, entre autres les maisons en cours d’effondrement ou les arbres envahissants. « Au départ, il y avait à peine 4 véhicules d’incendie. Aujourd’hui, 15 sont opérationnels dont 10 véhicules d’incendie, 3 autres pour secourir les victimes, un véhicule 4X4 et un camion BEA », informe le maire de la Municipalité d’Antananarivo. Actuellement, 214 sapeurs-pompiers sont en activité, y compris les 50 agents récemment embauchés. Un recrutement de 50 nouveaux agents est prévu l’année prochaine. D’un autre côté, 200 bouches d’incendie, réparties dans différents Fokontany, sont  opérationnelles.
En 2020, le corps des sapeurs-pompiers d’Antananarivo est intervenu dans 292 cas d’incendie, dont 235 enregistrés dans la ville des mille et 57 autres déclarés dans les Communes périphériques. Ces 5 dernières années, le nombre d’incendies n’a cessé d’augmenter, non seulement à cause du non-respect du plan d’urbanisme, notamment avec les maisons en bois et construits illégalement, ou encore la promiscuité. Le travail des pompiers s’avère très difficile à cause des problèmes liés à l’accès dans certains quartiers. De plus, les interventions trainent avec la distance et les embouteillages, d’où la mise en place des casernes de proximité. Outre le siège à Tsaralalàna, Ambohimanarina et Analamahitsy abritent aussi des casernes.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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