Publié dans Société

Agression barbare - Un journaliste succombe des suites de ses blessures

Publié le dimanche, 29 août 2021


Tiana Rakotoarimanana, ce journaliste au seuil de sa retraite, a succombé des suites de ses graves blessures liées à une agression de bandits. C’est ce que rapporte une source d’information à propos de ce meurtre barbare de ce confrère dans le quartier d’Ampitakely, à Fianarantsoa. Les faits remontent mardi soir dernier mais dont les circonstances de son agression n’ont pu être encore établies officiellement. Une seule certitude pourtant : des riverains se sont alarmés en le voyant gisant sur le sol et comme sur le point d’agoniser non loin d’une habitation privée pour le transporter d’urgence à l’hôpital. Le malheureux était déjà dans le coma. Autre indice également : la nature des plaies observée sur la nuque de la victime. Les premiers éléments de l’enquête supposent que les agresseurs l’auraient attaqué par surprise et dans son dos. Et pas avec n’importe quelle arme : la thèse de l’emploi d’un gourdin clouté semble être la plus plausible.
Ces éléments de l’enquête paraissent, du moins pour le moment, écarter un quelconque lien de son agression fatale avec la qualité de journaliste de la victime. Cette source de préciser qu’elle pourrait être motivée par une autre raison. C’est que le malheureux était également connu comme un éleveur de poules pondeuses, et que le soir du drame, il venait justement de percevoir une recette avant de regagner son foyer.
Comme la presse et la Police venaient de le rapporter, les bandits ont essuyé un coup dur après que les Forces de l’ordre eurent multiplié leurs opérations ou autres coups de filet dans des quartiers comme Ambatovory ou justement Ampitakely à Fianarantsoa. Deux mois durant, ces opérations policières s’y sont ainsi déroulées comme prévu. Pas plus tard que le week-end dernier, la Police a jeté sept suspects dans son filet, mais deux d’entre eux ont été libérés après le déferrement de l’affaire. Mais c’était sans compter également l’esprit de vengeance qui anime les gangs armés du coin. Car après l’élimination de leur acolyte, ils promettaient de le venger en tuant quatre habitants. Et c’est ce que les bandits ont donc fait réellement avec le triste constat que l’on sait.
En l’espace de quelques jours seulement, deux journalistes ont payé la rançon de cette violence de bandits. Car récemment, nous avons également appris le triste sort réservé à Serge Maryl, ce reporter-photographe du quotidien Express de Madagascar. A la différence de Tiana Rakotoarimanana, qui a payé donc de sa vie, notre confrère de l’Express a quand même survécu quoique son agression survenue très tôt le matin à Andavamamba, fût particulièrement brutale et inhumaine.
Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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