Publié dans Société

Détournement de mineure - Le suspect n'avait pas les moyens financiers de fuir avec sa victime

Publié le lundi, 30 août 2021

La localité d'Amparihibohitra, dans le District de Soavinandriana-Itasy a vu se produire un cas de détournement de mineure, le 19 août dernier. La victime, une jeune fille de 16 ans, gardienne de troupeau de son état. D'ailleurs, ce fut au moment de garder des bœufs qu'elle a été enlevée. A l'index : un homme de 22 ans.

Ce dernier, qui aurait aussi abusé sexuellement l'adolescente, l'aurait vraiment enlevée  dans le but de l'emmener clandestinement dans la Capitale, via d'autres localités comme Dango à Faratsiho, ou encore Antsirabe. Finalement, le ravisseur a dû se borner de conduire de force la jeune fille à Soavinandriana-Itasy, faute d'argent pour les frais de déplacement.

Lorsque le forfait était démasqué, le père de la jeune fille a immédiatement  porté plainte contre le suspect, qui vantait pourtant d'avoir été l'amant de la victime depuis un an, c'est-à-dire en août de l'année dernière, jour pour jour. Cependant, dans ses confidences, l'adolescente avoue ne pas aimer cet homme. Et bien qu'elle n'ait pas caché d'avoir eu quatre rapports sexuels avec lui, elle précise que l'homme en cause l'aurait violé. « Il faut qu'il soit pénalement puni car il m'a fait subir des sévices. Pire, il a encore menacé de me faire subir bien pire si jamais il sera relâché après son arrestation », confie l'adolescente.

L'affaire est délicate devant l'argument du suspect pour se défendre. « Nous avions fait l'amour pour la première fois dans un champ. C'était dans ces circonstances qu'elle a perdu sa virginité, c'est-à-dire par moi. Cependant, je ne l'avais guère forcée. Au contraire, c'était elle qui me l'avait demandé ! », se défend le suspect.  La famille de la victime ne l'entend toutefois pas de cette oreille car elle souhaite que justice soit faite. Au moment où nous écrivons ces lignes, l'homme avait encore à répondre de ses actes devant le procureur. Il s'agit effectivement d'une procédure ayant succédé à son audition par la Police à Soaviandriana. Aux dernières nouvelles, le suspect avait été finalement placé sous mandat de dépôt, en attendant son jugement prévu en septembre prochain.

Franck R.

Fil infos

  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff