Publié dans Société

Conseil municipal - Cinq ordres du jour au centre des discussions

Publié le lundi, 30 août 2021

La nouvelle désignation de la rue « Charles Rambelo » située devant le Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) à Ankadifotsy, le partenariat entre la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) et l'Office régional du tourisme d'Analamanga (ORTANA), la rénovation et l'aménagement du bazar de quartier de Manakambahiny, le projet de mémorandum d'entente entre la CUA et la ville de Wenzhou, ainsi que l'éventuelle autorisation afférente aux taxis-motos.

Tels sont les ordres du jour du Conseil municipal, durant cette session extraordinaire. Concernant les taxis-motos, le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina a rappelé qu'il n'est pas encore possible d'intégrer ces nouveaux moyens de transport à Antananarivo. Ces derniers ne sont pas encore adaptés au statut de la ville.

« Il est important de présenter ce sujet durant cette session extraordinaire afin que nous puissions prendre ensemble une décision. Je suis d'accord avec la décision du Conseil. S'il est adopté, nous prendrons des mesures y afférentes », soutient-il durant l'ouverture de la réunion, hier. La session extraordinaire du Conseil municipal se tient durant deux jours à l'Hôtel de ville, Analakely.

Les avis divergent

Certaines personnes acceptent la concurrence entre les taxis-ville et les taxis-motos dans la ville d'Antananarivo, tandis que d'autres refusent catégoriquement. Selon certains taximen, ce nouveau moyen de transport ne représente pas un obstacle pour leur activité, mais il faudrait que les taxis-motos intègrent le secteur légal. Ils doivent donc faire une visite technique, payer leur assurance et s'acquitter des droits y afférents. « Actuellement, tous ceux qui possèdent un scooter ou une moto peuvent exercer dans ce domaine, mettant ainsi en danger la vie des autrui. Mais une fois que tous les règles de jeux sont claires et les sanctions renforcées, j'espère que leur nombre diminuera de moitié », avance Ranary, chauffeur de taxi résidant à Alarobia.

La semaine dernière, plus de 1 000 signatures ont été collectées afin d'interdire les taxis-motos à exercer dans la ville d'Antananarivo. Ainsi, les signataires ont avancé que ces deux- roues détruisent le travail des taximen et ne font qu'aggraver l'insécurité qui mine encore les Tananariviens actuellement. Les kidnappeurs, les escrocs et les malfaiteurs en tout genre se cachent derrière leur casque pour pouvoir faciliter leurs sales besognes, sans parler des accidents de la circulation. Du côté sanitaire, l'emprunt des casques facilite également la propagation de la pandémie de Covid-19.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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