Publié dans Société

Formation en chirurgie de la cataracte - Le premier centre d'Afrique à la Polyclinique d'Ilafy

Publié le mardi, 21 septembre 2021

Référence mondiale. Dans le cadre du projet « Help Me See Madagascar », initié le 23 mars dernier, la Fondation américaine Help Me See, la Polyclinique d'Ilafy et le ministère de la Santé publique ont signé une convention tripartite. Et le fruit de cette collaboration a amené hier à l'inauguration d'un centre de formation technologique en chirurgie de la cataracte en Afrique et dans le monde. Considéré comme le pionnier en Afrique, ledit centre de formation est abrité par la clinique privée de référence, notamment la Polyclinique d'Ilafy.

 

Le tout premier centre de formation technologique en chirurgie de la cataracte en Afrique et aussi dans le monde vient d'être installé à la Polyclinique d'Ilafy. Des simulateurs de chirurgie, développés durant plus de 8 ans dans le cadre de la technique « Manual Small Incision Cataract Surgery » (MSICS), y sont installés. « Ce centre est destiné dans un premier temps aux médecins au sein des établissements hospitaliers publics. Il s'agit de former gratuitement des fonctionnaires professionnels en matière de santé, répartis au niveau de nos structures de santé publique pour une durée de 15 jours. A leur retour au niveau de leurs centres d'affectation respectifs, ils vont donner des formations auprès d'un réseau de personnel de santé déjà qualifié », a expliqué Jacques Schmitt, directeur général de la Polyclinique d'Ilafy. Et d'ajouter que ce programme permet non seulement de multiplier le nombre de spécialistes en chirurgie de la cataracte, mais également d'assurer la prise en charge gratuite des patients. « Avec Lions Sight First Madagascar, une intervention gracieuse pour la population malagasy va remplacer les projets humanitaires venant habituellement des pays étrangers. Désormais, les médecins malagasy vont le faire eux-mêmes. Toutefois, afin d'y parvenir, ils vont procéder à des levées de fonds pour soigner gratuitement les personnes affectées par cette maladie », a précisé Jacques Schmitt.

Il faut savoir qu'en termes de coût de recherche et développement, avec le financement de la Fondation Gates et la Fondation Help Me See, la mobilisation de plus de 30 ingénieurs en Europe et aux Etats-Unis ayant œuvré à la réalisation de ces simulateurs, a coûté environ 30 à 40 millions d'ariary. Par ailleurs, de nombreux partenaires ont soutenu la réalisation dudit projet, à commencer par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce département va intégrer cette formation en vue de l’obtention du Diplôme universitaire de chirurgie oculaire essentielle (DUCOE). A cette entité s'ajoutent le Lion Sight First Madagascar, la Société d'ophtalmologie de Madagascar, ainsi qu'Orange Madagascar. « Nous nous associons naturellement à la concrétisation de ce projet, en fournissant de la connectivité Internet afin de faciliter les formations, notamment celles qui s'effectuent à distance. Nous accompagnons la transformation digitale des acteurs de la santé à Madagascar afin de contribuer dans l'amélioration de la qualité des soins et favoriser leur accès au plus grand nombre. L'opérateur participe ainsi au développement de nouveaux acteurs évoluant dans ce secteur », a souligné Orange Madagascar.

KR. 

Fil infos

  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
Pub droite 1

Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

A bout portant

AutoDiff