Publié dans Société

Microfinance à Marovoay - Les coffres volés retrouvés

Publié le jeudi, 23 septembre 2021

Un rebondissement dans l'affaire de vol avec préméditation dans laquelle on incrimine l'agent de sécurité d'un bureau de microfinance à Marovoay, et consorts. Une récente information qui nous parvenait de la Police indique que les deux coffres dans lesquels se trouvait la somme de plus de 200 millions d'ariary volés, avaient été retrouvés. C'était chez la tante - la dénommée L. et domiciliée à Mahabibo - de l'auteur principal du forfait, que ces coffres avaient été finalement retrouvés. Mais le comble, c'est qu'ils sont complètement vides, l'argent envolé, du moins selon cette source policière.

 

Néanmoins, cette trouvaille de la Police s'était quand même accompagnée de deux coups de filet. Et pas des moindres. D'après notre interlocuteur, l'enquête a finalement débouché sur l'arrestation dans la journée du mercredi dernier, d'abord du commanditaire présumé du cambriolage. « Le suspect est un résident de Marovoay. Son interrogatoire permettra sans doute de lever un coin du voile sur cette affaire, mais sans doute aussi sur beaucoup d'autres choses », explique notre source. Toujours mercredi dernier, un autre suspect en la personne de ladite L., fut donc également jetée dans le filet. Les concernés sont actuellement placés en garde à vue dans le Commissariat de police à Marovoay.

Actuellement, au total cinq personnes sont arrêtées dans le cadre de l'investigation policière sur cette affaire. Les trois premiers à avoir été épinglés sont bien sûr Stephan Leonel Randrianandrasana (36 ans), l'agent de sécurité en cause et non moins principal suspect, un autre employé de la microfinance, et enfin la personne qui a hébergé S.L. Randrianandrasana à Namakia, durant sa cavale. A propos, il s'avère que ce dernier refuse obstinément de coopérer avec les enquêteurs, et aurait préféré se murer dans un silence tombal.

Autre élément de l'affaire, l'équipe de policiers dépêchés dans la Capitale en vue de retrouver les autres suspects qui y ont pris la fuite, ont dû rentrer bredouilles à Marovoay. Autant dire que les fugitifs semblent s'être volatilisés dans la nature, et cela grâce à l'immensité de la première ville du pays, du moins pour le moment.

Mais revenons aux faits. Ces derniers ont remonté la nuit du 6 septembre dernier dans le bureau de microfinance de Marovoay. Les images vidéo fournies par une caméra de surveillance, installée dans les locaux du bureau, montrent parfaitement que l'agent de sécurité avait plutôt agi seul, et qu'il n'y avait que lui pour emporter les deux coffres.

 Depuis, on a perdu toutes traces du fugitif qui habite le quartier de Soaniadanana, Ambodin'Amponga, situé en plein cœur de la ville de Marovoay. Puis, il y avait l'épisode relatant sa fuite, pourtant trop courte, car après quelques jours à peine de cavale, les Forces de l'ordre l'ont attrapé à Namakia.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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