Publié dans Société

Grève des étudiants à Ankatso - Des individus malveillants en tirent profit

Publié le mardi, 19 octobre 2021

 La grève nuit le quotient de la population. Les problèmes qui minent l’université d’Antananarivo sont loin d’être résolus, bien que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne cesse de proposer des solutions, afin que les étudiants puissent reprendre leurs études. Après les étudiants de l’Ecole normale supérieure, quelques étudiants à Ankatso ont observé une grève, dans la matinée d’hier. Ils ont été renforcés par le Personnel administratif et technique (PAT) de l’université.

 

Les grévistes ont barré la route menant vers le campus, ce qui a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour libérer le passage. Ils ont brûlé des pneus au milieu de la chaussée.

A chaque fois que les étudiants sont en grève, les riverains sont bouleversés par la situation. En effet, la grève nuit à leurs activités, dont la plupart d’entre eux sont des commerçants. Les taxis- be font un détour à plusieurs mètres avant le terminus tandis que les gargotiers et épiceries ferment leurs portes. « Quand les étudiants effectuent une grève, nous sommes contraints d’arrêter nos activités. En fait, même si la grève se tient à l’intérieur du campus, des personnes malveillantes profitent de la situation pour nous dépouiller ainsi que les passants. Ils se cachent derrière la grève des étudiants. Nous ne sommes pas en sécurité et d’un autre côté, il y a la course poursuite entre les manifestants et les Forces de l’ordre », avance Lanto, commerçante de fruits et légumes à Ankatso.  Ainsi, selon toujours cette mère de famille qui habite tout près du campus depuis son enfance, elle se sent toujours menacée par la grève des étudiants et leurs agressivités.

Pour rappel, les étudiants réclament le début des cours à l’université tandis que les membres du Personnel administratif et technique exigent le paiement de leurs salaires du mois de septembre.

Anatra R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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