Publié dans Société

Transports urbain, régional et national - L’ATT renforce les contrôles 

Publié le jeudi, 21 octobre 2021

Trop d'irrégularités ! Les passagers se plaignent soit via les réseaux sociaux, soit directement. En effet, le comportement des chauffeurs et leurs assistants, la gestion abusive des passagers, bien que certains véhicules aient été pénalisés sont autant d’irrégularités commis par les transporteurs.

L’Agence des transports terrestres (ATT) au niveau de la ligne D, rassemblant les coopératives Kofiama, Fifiabe et Fanantenana, à travers une descente mardi dernier a indiqué que les véhicules de transport ne devront pas changer leur destination, outre que celle stipulée dans la licence, délivrée par ce département en charge des transports terrestres. Et d’ajouter qu’ils ne devraient pas exercer en tant que transport scolaire ou de personnel, mais en tant que service à utilité publique.

« Par conséquent, tous les véhicules doivent toujours commencer à leur primus et se terminer à un endroit désigné comme leur terminus. Les passagers doivent être récupérés et transportés jusqu'à destination et cela à un tarif unique, et les heures de travail enregistrées dans le cahier des charges doivent être respectées. Le non-respect de ces règles entraîne des sanctions sévères pour le conducteur, son aide et le propriétaire de la voiture autant que la coopérative », soutient un responsable de l’ATT.

Afin de remédier à ces problèmes, l’ATT procèdera donc régulièrement au contrôle des itinéraires des taxis-be exerçant dans la zone suburbaine ainsi que des taxis-brousse pour celles régionale et nationale. « Nous encourageons donc toujours toute personne qui constate un cas de non-conformité à envoyer un message confidentiel avec le numéro du plaignant et le numéro du véhicule qui a commis l'erreur. Les plaignants doivent témoigner pour éviter la calomnie », conclut l’ATT.

Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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