Publié dans Société

Braquage de la BNI à Andohan’Ilakaka - La directrice d’agence et son adjoint placés sous MD

Publié le mercredi, 27 octobre 2021

Un coup monté ! C’est ce qu’on peut dire du braquage de l’agence BNI d’Andohan’Ilakaka, la nuit du 12 octobre dernier. A preuve, la directrice d’agence et son adjoint, figurant dans la liste des 11 personnes impliquées dans l’affaire. Ces dernières ont été alors déférées au Parquet, comme nous l’avons évoqué dans l’une de nos précédentes publications. A propos du déferrement du 26 octobre dernier, il n’a pris fin que vers minuit mardi dernier ! Le verdict est tombé, sept suspects, tous des hommes, ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy tandis que deux femmes dont la directrice en cause le sont à Antanimora.

 

Le dossier a été traité par la brigade criminelle à Anosy avant que le juge d’instruction n’ait pris la relève. Un coup monté puisque les explications fournies par une source policière ont été assez explicites pour tenter de comprendre ce qui s’est produit la nuit du 12 octobre. Plusieurs fois, tous les présumés commanditaires se sont réunis dans un hôtel d’Ilakaka. Et coup de poker, la directrice d’agence et un ami à elle ainsi que le gérant dudit hôtel ont été pointés du doigt.

Et lors du braquage proprement dit, c’était la directrice qui aurait introduit trois malfrats dans la banque. Entre-temps, elle a appelé son adjoint afin que ce dernier ouvre le coffre.

Puis, les voleurs ont fait une petite mise en scène qui consistait à ligoter tout le personnel présent à l’agence, les gardiens inclus. Par la suite, il y eut un simulacre d’enlèvement. Sur place, ce fut la directrice qui a parfaitement joué son rôle, celui d’être emmenée de force avec le gang. Mais les investigations de la Police ont finalement permis de savoir  que tous les faits et gestes des personnes mises en cause n’étaient qu’un leurre. En réalité, braqueurs et agents de la banque dont la directrice et son adjoint ont été de mèche pour fomenter le sale coup. C’est du moins ce que le Parquet a finalement a déduit pour fixer le sort des suspects la nuit du 26 octobre dernier.

Pour revenir à la genèse de l’affaire, celle-ci remonte au 11 octobre dernier, à 21 h, où les bandits ont fait main basse sur la somme de 925 000 000 ariary. Sitôt informée, la Police s’est lancée à la poursuite des assaillants. Vers le milieu de la nuit, les fugitifs furent interceptés à un check-point de la Police à Andatabo-Toliara. Là, le premier coup de filet concernait deux bandits armés qui étaient sur une moto. Quelques minutes à peine après cela, c’était au tour de deux 4x4 qui se suivaient sur la RN7 d’être immobilisés par la Police. Parmi les occupants desdits véhicules, les autres individus en cause dont les employés de l’agence et autres membres du gang.

Franck R.

Fil infos

  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans
  • Actu-brèves
  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Aveu d’impuissance ?
    L’ancien parti au pouvoir Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) boycotte les sénatoriales prévu pour le 11 décembre 2025. Suite à la proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), après la validation de la Haute Cour institutionnelle (HCC) et suite à la confirmation du Gouvernement, la date du 11 décembre des sénatoriales est désormais retenue et officielle. En fait, le coup d’envoi est lancé ! On garde toujours fraîche dans les mémoires la toute puissance de la formation politique, HVM, soutenant le régime politique dirigé par Hery Martial Rakotoarimanana Rajaonarimampianina de 2013 à 2018. Le rouleau compresseur du parti ne laissait aucune chance à toute forme ou force politique voulant barrer la route ou du moins le rivaliser ou encore semer le trouble sur la marche royale du régime Bleu. Mais, dès le départ, le régime de Rajaonarimampianina et la clique qui l’entoure furent plombés par un handicap sévère…

A bout portant

AutoDiff