Publié dans Société

Réouverture des frontières - La responsabilité de chacun exigée

Publié le jeudi, 28 octobre 2021

 

La population encouragée à se protéger. Le ministre de la Santé publique, le Pr Zely Arivelo Randriamanantany, mise, voire exige la responsabilité de chacun face à la réouverture des frontières internationales, prévue pour le 6 novembre prochain. « Tous les moyens de défense peuvent être utilisés. La prise de la CVO pour renforcer le système immunitaire en fait partie. Maintenant, la vaccination fait aussi partie des priorités », avance le ministre de tutelle. Madagascar a, rappelons-le, déjà reçu plus d’un million de doses de vaccins Covishield/ Astrazeneca, Johnson&Johnson, de Sinopharm. Une campagne de communication intensive se fera bientôt pour encourager la population à se faire vacciner. Toutefois, la vaccination se fera volontairement et gratuitement.

 

D’un autre côté, le respect des gestes barrières constitue la principale prévention, maintenant plus que jamais. « Les pays qui ont effectué des campagnes de vaccination mais qui ont négligé ces gestes ont vu leurs cas augmenter. Vaccinés ou pas, le port de masque, la distanciation sociale ainsi que le lavage des mains avec du savon sont primordiaux », souligne le ministre de tutelle.

 

 Des équipements pour renforcer les contrôles

 

« Limiter les effets négatifs induits par les restrictions de mobilité liées au contrôle de la Covid- 19 ». Ce projet intitulé « REfrAMe », mis en œuvre par l’Organisation internationale de Migration (OIM), bénéficie d’un financement japonais à hauteur de 272 277 dollars, soit plus d’un milliard d’ariary. Concrètement, l’OIM vient de remettre des équipements informatiques et de santé pour renforcer les capacités de contrôle aux frontières de Madagascar. Ces équipements, utilisés auprès des aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy Be ainsi qu’au port de Toamasina, vontfaciliter le traitement informatique afin que les services fournis soient proportionnels aux arrivées. La Police de l’air et des frontières, la Direction générale des Douanes ainsi que la Direction de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique et riposte constituent les bénéficiaires de ce soutien matériel.

 

Lors de la remise des équipements, hier à Ivato, l’ambassadeur du Japon à Madagascar a mis l’accent sur la nécessité de rouvrir les frontières, notamment pour la relance des secteurs- clés de l’économie. Cela présente aussi un risque de nouvelles flambées de cas de Covid- 19, notamment par le biais des cas « importés ». « Les mesures sanitaires restent les mêmes, dont l’exigence d’un test PCR pour chaque passager depuis son embarquement ainsi qu’un PCR de contrôle à son arrivée dans le pays. Quoi qu’il en soit, le système de riposte mis en place sera réactivé en cas de flambée des cas », conclut le n01 de la Santé publique.

 

Patricia Ramavonirina

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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