Les résidents de ces 820 toits sont au courant ou ont été avertis du danger qui les guette. Toutefois, leur évacuation n'est pas imminente, à en croire un responsable auprès du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ils devront quitter les lieux après les pluies abondantes, favorisant les risques d'effondrement. Certains habitants ont déjà plié bagages. Les affaires des autres sont déjà rangées, mais ils attendent l'annonce du danger imminent pour partir. Les responsables ont avancé que les sites d'hébergement des sinistrés en cas d'éventuels éboulements et inondations sont déjà disponibles. Il en est de même pour les matériels requis.
Pour leur part, les autorités compétentes viennent de définir la zone dangereuse en y plaçant les bandes rouges, servant d'avertissement aux habitants. Les quartiers de Tsimialonjafy, Ampahamarinana, Ankadilalana, Tsarafaritra, Ambavahadimitafo et Manjakamiadana sont en tête de liste, accueillant lesdits signaux. D'un autre côté, le plan de gestion des risques et des catastrophes est actuellement en révision, tant au niveau national que régional. Le BNGRC, la Région d'Analamanga, la Préfecture d'Antananarivo, les Districts, la Commune urbaine d'Antananarivo ainsi que le Corps de protection civile et les sapeurs-pompiers se mobilisent conjointement pour effectuer des campagnes de sensibilisation afin de limiter les dégâts. Ils encouragent les habitants à appeler les autorités compétentes dès qu'un cas suspect se présente.
Recueillis par Patricia Ramavonirina