Publié dans Société

Risques d'éboulement à la Haute Ville - Plus de 800 toits dans la zone rouge !

Publié le vendredi, 05 novembre 2021

Une menace actualisée à chaque saison des pluies. Des milliers d'habitants issus de plusieurs quartiers d'Antananarivo, notamment ceux de la Haute Ville, sont actuellement concernés par les risques d'éboulement de terres ou de rochers. La récente descente des autorités sur place, jeudi dernier, confirme ce fait. Selon les informations recueillies, 470 toits dans la partie Ouest et 350 autres dans la partie Est, aux environs de Manjakamiadana, sont localisés dans la zone rouge.

Les résidents de ces 820 toits sont au courant ou ont été avertis du danger qui les guette. Toutefois, leur évacuation n'est pas imminente, à en croire un responsable auprès du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ils devront quitter les lieux après les pluies abondantes, favorisant les risques d'effondrement. Certains habitants ont déjà plié bagages. Les affaires des autres sont déjà rangées, mais ils attendent l'annonce du danger imminent pour partir. Les responsables ont avancé que les sites d'hébergement des sinistrés en cas d'éventuels éboulements et inondations sont déjà disponibles. Il en est de même pour les matériels requis.

Pour leur part, les autorités compétentes viennent de définir la zone dangereuse en y plaçant les bandes rouges, servant d'avertissement aux habitants. Les quartiers de Tsimialonjafy, Ampahamarinana, Ankadilalana, Tsarafaritra, Ambavahadimitafo et Manjakamiadana sont en tête de liste, accueillant lesdits signaux. D'un autre côté, le plan de gestion des risques et des catastrophes est actuellement en révision, tant au niveau national que régional. Le BNGRC, la Région d'Analamanga, la Préfecture d'Antananarivo, les Districts, la Commune urbaine d'Antananarivo ainsi que le Corps de protection civile et les sapeurs-pompiers se mobilisent conjointement pour effectuer des campagnes de sensibilisation afin de limiter les dégâts. Ils encouragent les habitants à appeler les autorités compétentes dès qu'un cas suspect se présente.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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