Publié dans Société

Drame du bateau de clandestins à Ambanja - 10 personnes placées sous mandat de dépôt

Publié le mardi, 09 novembre 2021


L’affaire, se rapportant sur le drame ayant frappé un petit bateau baptisé “La coque”, une vedette rapide de 60 chevaux, et qui a transporté 20 passagers qui ont tenté de regagner clandestinement Mayotte le 23 octobre dernier, a été déférée au Parquet de Nosy Be, hier. 12 personnes, toutes des clandestins, ont eu donc à répondre de leurs actes devant le juge d’instruction. A l’issue de leur audition, 10 d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt à la prison de Nosy Be. Contre toute attente, le skipper est lui aussi incarcéré. Et pourtant, l’information le concernant hésite sur son sort, tout en ignorant s’il est en vie ou non, depuis le drame. Tout simplement parce que des sources ont avancé sa fuite supposée. “Nous ignorons comment ce skipper a donc réapparu ainsi sur le devant de la scène. C’est auprès de la Justice de savoir ce qu’il aurait fait pendant sa disparition présumée”, déclare une autre source. Seuls deux enfants ont été relâchés. “Leurs mamans à ces derniers figurent sur la liste des personnes jetées en prison”, déclare sans ambages notre interlocuteur au sein d’un service de la Gendarmerie de la capitale d’Ilang-ilang. Enfin cinq autres passagers de la “coque” seraient actuellement sous contrôle médical.

Mais revenons à l’origine de l’affaire. La « coque » a subi une panne de moteur en pleine mer, au large d’Ambanja. Commençait alors le calvaire pour les clandestins, qui ont dû affronter pendant plusieurs jours toutes les privations, faute de ravitaillement. Mais les équipages de cargos et de tankers, qui ont sillonné l’endroit, ont repéré la « coque » et ont donné l’alerte aux autorités maritimes malagasy. Du coup, les bâtiments AKIO du détachement marin national et le TSIRIKA de la douane malagasy y furent dépêchés en vue d’une opération de sauvetage. A bord de la « coque », il ne restait que des pauvres hères complètement épuisés sur ses 20 passagers. C’était dans ces circonstances justement que des sources affirment que le skipper a pris la fuite, et on ne savait s’il est en vie ou non. L’on note aussi la présence d’un ressortissant étranger. Un drame puisque trois personnes ont perdu la vie dont deux sont des enfants dont leurs corps ont été jetés dans l'eau. Concernant les rescapés, il y eut 8 femmes, 5 hommes et 3 enfants. Parmi le fret embarqué dans la vedette, 16 bidons de carburant et les effets personnels des passagers et un moteur de 15cc de réserve. Sitôt arrivés au quai du CNRO Nosy Be le matin du 2 novembre dernier, les passagers sont évacués à l'hôpital pour examiner leur état santé. La police de l’air et des frontières et l'EPJ sont saisies de l'affaire. 
Franck R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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