Publié dans Société

Covid-19 - L’Europe, de nouveau épicentre mondial !

Publié le mardi, 09 novembre 2021


Quatrième vague. « Le rythme actuel de la transmission du coronavirus dans 53 pays européens est très préoccupant (...) Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus à la Covid-19 d’ici février 2022 ». C’est à ce propos que le docteur Hans Kluge, directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe, a confirmé que le vieux continent assiste actuellement à un rebond de l'épidémie de Covid-19. Les hospitalisations liées à cette pandémie ont plus que doublé en une semaine. Du jamais vu, l'Allemagne qui a enregistré 15 500 nouveaux cas avec un taux d’incidence de 201 cas confirmés de Covid-19 pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours, enregistré lundi dernier. En Russie, 39 400 nouveaux cas ont été comptabilisés. De telle situation touche également la Grèce, la Roumanie, la Hongrie, la Croatie et la Slovaquie. Plus de la moitié des nouveaux cas d'infection dans le monde sont recensés sur le continent européen, surtout dans les pays de l'Est et du centre. Les mesures de restriction y sont ainsi de nouveau appliquées, plus précisément à travers la présentation d’un pass sanitaire, le couvre-feu, le port de masque obligatoire.
Quoi qu’il en soit, avec l’ouverture des frontières aériennes dans les pays européens, 648 passagers venant dudit continent ont déjà débarqué sur le sol malagasy depuis samedi dernier. Les personnes à l’affût de l’actualité craignent que derrière cette apparente retour à la normale se cache une nouvelle et puissante troisième vague de cette pandémie. Aux dernières nouvelles, la Région d’Analamanga a par exemple totalisé 5 nouvelles contaminations asymptomatiques, des cas locaux et non importés, hier. « Une fois qu’un individu présente des symptômes suspects du coronavirus, il doit passer un test PCR. Et si le résultat des analyses effectuées en laboratoires s’avère positif, une investigation est lancée. Ledit "tracing contact" s’applique aussi pour les cas contacts et ainsi de suite », a avancé une source.
Cependant, au niveau des grands hôpitaux dans la Capitale, les statistiques n’ont jamais révélé plus d’une dizaine de cas positifs. Ce sont surtout des cas suspects qui occupent les lits, ajoute-t-elle. « Certes, des patients développant des symptômes de la Covid-19 se présentent au niveau des établissements hospitaliers à Antananarivo. L’hôpital Befelatanana et l’HJRA comptent en moyenne une dizaine de cas suspects. Par contre, les Centres hospitaliers universitaires d’Anosiala et d’Andohatapenaka sont totalement libérés », a poursuivi cette source. Particulièrement à Morondava, dans la Région du sud-ouest de l’île, une semaine après la découverte d’une vingtaine de cas confirmés à la Covid-19, la situation sanitaire y est plus ou moins maîtrisée.  Les dernières informations communiquées par le Centre régional de coordination des opérations (CRCO) indiquent que 5 patients contaminés suivent actuellement le traitement.
K.R.


Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff